" Si les tableaux pouvaient parler... "

Le traitement politique et médiatique des retours d'œuvres d'art pillées et spoliées par les nazis (France 1945-2008)
Corinne BOUCHOUX
Date de publication
14 février 2013
Résumé
Aprè la deuxième guerre mondiale, une commission de récupération artistique (CRA) est mise en place pour traiter du problème des oeuvres d'art spoliées par les nazis. La France obtient, comme un certain nombre de pays, un retour d'oeuvres restituées d'État à État. 85 000 demandes sont déposées en France, 61 233 objets artistiques sont retrouvés, 45 000 sont rendus à leurs propriétaires, juifs pour la plupart, mais des tableaux restent orphelins et des propriétaires ne retrouvent pas leur bien. Entre 1950 et 1995, cette histoire est oubliée. Après la chute du mur de Berlin, le dossier des pillages artistiques est à nouveau ouvert. Quel en fut le traitement administratif au ministère des Affaires étrangères ? Et son traitement médiatique ? Quelles sont les stratégies de c ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
24.00 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 14 février 2013
ISBN 9782753521698
EAN-13 9782753521698
Référence 115259-53
Nombre de pages de contenu principal 554
Format 15.5 x 24 x 0 cm
Poids 847 g

Préface de Laurent Douzou

 

1945-1955 : La politique publique de récupération des tableaux pillés par les nazis

  • Les formes du pillage, des spoliations et les règles applicables
  • Une efficacité variable de la politique de retour des tableaux
  • " Une page est tournée " (1953-1955)
  • Un dossier peu médiatique

1955-1969 : Indemnisations allemandes et silences français

  • Le problème des tableaux volés en théorie résolu
  • Le traitement médiatique des lois Brüg
  • Un dossier diplomatique et politique
  • Au prisme de la Résistance
  • Des médias silencieux
  • Le rôle de la cultural diplomacy

L'émergence du problème des tableaux spoliés

  • Un silence presque parfait
  • Pourquoi ce silence ?
  • Années 1990 : le retour brutal du refoulé
  • Les tableaux spoliés, un nouveau " marronnier "
  • Vers un nouveau paradigme mémoriel

1997-2008 : L'ère de la " communication "

  • Des polémiques dans la presse artistique
  • La riposte de la France en temps de cohabitation
  • La distance des politiques
  • Une politique publique se met en place
  • Un différend réglé avec discrétion
  • La fiction s'empare du sujet
Aprè la deuxième guerre mondiale, une commission de récupération artistique (CRA) est mise en place pour traiter du problème des oeuvres d'art spoliées par les nazis. La France obtient, comme un certain nombre de pays, un retour d'oeuvres restituées d'État à État. 85 000 demandes sont déposées en France, 61 233 objets artistiques sont retrouvés, 45 000 sont rendus à leurs propriétaires, juifs pour la plupart, mais des tableaux restent orphelins et des propriétaires ne retrouvent pas leur bien. Entre 1950 et 1995, cette histoire est oubliée. Après la chute du mur de Berlin, le dossier des pillages artistiques est à nouveau ouvert. Quel en fut le traitement administratif au ministère des Affaires étrangères ? Et son traitement médiatique ? Quelles sont les stratégies de communication des acteurs ? À l'action et l'oubli (1945-1955), succèdent une lente médiatisa- tion (1955-1969), puis un nouveau silence (1969-1996). Enfi n arrive l'ère de la communication (1997-2008) pour cette histoire méconnue, qui s'achève avec la commission Mattéoli (1997) et une nouvelle vague de restitutions et d'indemni- sations en application des principes - non contraignants - de Washington (1998) acceptés par la France.

Recommandations