La saisie d'une organisation musicale implique la mise en œuvre de mécanismes perceptifs et mnémotechniques d'une haute complexité qui ne sont pas sans rappeler ceux impliqués dans la compréhension du langage parlé. Toutefois, si l'on parvient aujourd'hui à cerner avec une relative précision les opérations nécessaires à la compréhension de phrases et de discours, il reste beaucoup plus mystérieux de formaliser comment un auditeur réussit à saisir une cohérence et une unité dans des œuvres musicales complexes et longues, néanmoins largement appréciées. Les expériences présentées ici contribuent à mieux comprendre le rôle joué par les connaissances (souvent implicites) des règles du système tonal dans la mise en relation des événements musicaux.
La saisie d'une organisation musicale implique la mise en œuvre de mécanismes perceptifs et mnémotechniques d'une haute complexité qui ne sont pas sans rappeler ceux impliqués dans la compréhension du langage parlé. Toutefois, si l'on parvient aujourd'hui à cerner avec une relative précision les opérations nécessaires à la compréhension de phrases et de discours, il reste beaucoup plus mystérieux de formaliser comment un auditeur réussit à saisir une cohérence et une unité dans des œuvres musicales complexes et longues, néanmoins largement appréciées. Les expériences présentées ici contribuent à mieux comprendre le rôle joué par les connaissances (souvent implicites) des règles du système tonal dans la mise en relation des événements musicaux.