À mi-chemin entre la littérature et les arts du spectacle, le théâtre se distingue par la présence sur scène du corps de l'acteur. La violence infligée à ce corps soulève ainsi des questions à la fois d'ordre scénique, littéraire, mais aussi sociologique, tant le théâtre reflète perpétuellement les évolutions d'une société. Existe-t-il une anatomie de la violence théâtrale ? Le corps violenté prend-il toujours une dimension symbolique ou reste-t-il un matériau au service du metteur en scène, du chorégraphe ou de l'acteur ? Comment représenter la violence physique sur scène? Enfin, quel rôle joue l'illusion théâtrale dans la mise en scène de cette violence ? Du texte à la scène, la (re)présentation scénique du corps violenté dissèque le rapport que nous entretenons à not ...
Lire la suite
Pierre Jamet – Feritas et Animalitas. Violence et Corps dans 'La Tempête', de Shakespeare ; Ouafae El Mansouri – (Dé)figurations de Philomèle. Visibilité du corps violenté et émotions tragiques au XVIIIe siècle ; Marie Burkhardt – Quelles représentations du corps violenté chez Racine ? Nanta Novello Paglianti – Marques corporelles dans le théâtre de Samuel Beckett.
Anatomie du corps violenté
Cécile-Eugénie Clot –" L'horreur de l'erreur " : Les corps violentés du théâtre d'Heinrich von Kleist comme expression de la méprise et substitut scénique du langage ; Magdalena-Luciana Delescu – La Fascination du sadisme dans le théâtre d'Eugène Ionesco ; Isabelle Smadja – Langues coupées et yeux aveuglés : mutiler le corps pour détruire l'esprit ; Priscilla Wind – Le corps démembré dans le théâtre d'Elfriede Jelinek. De l'ombre d'Auschwitz à la dissolution de l'être ; Pascal Vacher – Les enfants du viol : de la mort torturante dans le corps de la mère à la réparation symbolique.
Le corps violenté sur la scène contemporaine
Eliane Beaufils – Poésie et cruauté dans des mises en scène allemandes contemporaines ; Philippe Wellnitz – Le théâtre de Botho Strauss ou le(s) corps violenté(s) dans Kalldewey, farce ; Elise Vanhaesebroek – Josef Nadj : entre devenir-animal et devenir-minéral, une esthétique du corps détourné ; Vanessa Roma – Tableaux vivants ou théâtre image de corps décharnés.
À mi-chemin entre la littérature et les arts du spectacle, le théâtre se distingue par la présence sur scène du corps de l'acteur. La violence infligée à ce corps soulève ainsi des questions à la fois d'ordre scénique, littéraire, mais aussi sociologique, tant le théâtre reflète perpétuellement les évolutions d'une société. Existe-t-il une anatomie de la violence théâtrale ? Le corps violenté prend-il toujours une dimension symbolique ou reste-t-il un matériau au service du metteur en scène, du chorégraphe ou de l'acteur ? Comment représenter la violence physique sur scène? Enfin, quel rôle joue l'illusion théâtrale dans la mise en scène de cette violence ? Du texte à la scène, la (re)présentation scénique du corps violenté dissèque le rapport que nous entretenons à notre propre corps."