Le Yaudet en Ploulec'h, Côtes-d'Armor

Archéologie d'une agglomération (IIe siècle av. J.-C.-XXe siècle apr. J.-C.)
Barry CUNLIFFE,Patrick GALLIOU
Date de publication
3 septembre 2015
Résumé
Se dressant sur la rive gauche de l'estuaire du Léguer – ou rivière de Lannion – le haut promontoire granitique du Yaudet en Ploulec'h (Côtes- d'Armor) présente, même à l'œil non exercé, les vestiges manifestes d'une présence humaine très ancienne, le très gros rempart de terre qui en barre l'isthme d'accès et la muraille maçonnée en petit appareil visible en plusieurs points témoignant d'une occupation protohistorique, puis romaine, d'un site auquel s'attache aussi une tradition, remontant au Moyen Âge, qui y place le siège du premier évêché du Trégor. Les fouilles entreprises, de 1991 à 2002, par une équipe franco-britannique dirigée par les auteurs du présent ouvrage, visaient à donner un sens aux éléments bâtis et à vérifier l'éventuelle véracité de la tradition épi ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
26.00 €
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Date de première publication du titre 3 septembre 2015
ISBN 9782753541740
EAN-13 9782753541740
Référence 119319-53
Nombre de pages de contenu principal 232
Format 22 x 28 x 1.4 cm
Poids 890 g
  • Introduction
  • Le cadre naturel
  • La découverte du site antique
  • Les premières occupations
  • Le Yaudet à l'Âge du Fer
  • Le Haut-Empire romain
  • Le renouveau de la fin du IIIe siècle
  • L'Antiquité tardive
  • Le haut Moyen Âge
  • Le Moyen Âge
  • Le Yaudet, de la fin du Moyen Âge à aujourd'hui
Se dressant sur la rive gauche de l'estuaire du Léguer – ou rivière de Lannion – le haut promontoire granitique du Yaudet en Ploulec'h (Côtes- d'Armor) présente, même à l'œil non exercé, les vestiges manifestes d'une présence humaine très ancienne, le très gros rempart de terre qui en barre l'isthme d'accès et la muraille maçonnée en petit appareil visible en plusieurs points témoignant d'une occupation protohistorique, puis romaine, d'un site auquel s'attache aussi une tradition, remontant au Moyen Âge, qui y place le siège du premier évêché du Trégor. Les fouilles entreprises, de 1991 à 2002, par une équipe franco-britannique dirigée par les auteurs du présent ouvrage, visaient à donner un sens aux éléments bâtis et à vérifier l'éventuelle véracité de la tradition épiscopale. Elles ont, en fait, considérablement élargi la chronologie de l'occupation du promontoire, dont on sait désormais qu'il fut fréquenté et peut-être même habité dès le Néolithique, sans doute fortifié au Bronze final, puis occupé de manière continue de la fin de l'Âge du Fer à aujourd'hui, soit pendant plus de deux millénaires. Ces occupations, de nature très variable – oppidum portuaire à La Tène finale, place fortifiée dans l'Antiquité tardive, établissement monastique (?) au haut Moyen Âge, village agricole au Moyen Âge –, présentent également des intensités très diverses, correspondant très nettement aux grandes évolutions que connurent les communautés humaines de la péninsule armoricaine.

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