Commentaire sur le droit de la paix

Pierre GOUDELIN
Date de publication
31 octobre 2011
Résumé
Pierre Goudelin (1550-1619), professeur à l'Université de Louvain dans les Pays-Bas méridionaux, a composé un sommaire du droit privé de ces provinces méridionales, le De jure novissimo, qui reste son ouvrage essentiel et le plus réputé. En 1620, parait de façon posthume le Commentaire sur le droit de la paix. Il s'agissait pour Pierre Goudelin de commenter la Paix de Constance entre Frédéric Barberousse et les villes lombardes, conclue en 1183. Ce volume est publié à un moment où les Pays-Bas sont déchirés par une longue crise politique et religieuse : les sept provinces du Nord finissent par obtenir une quasi-indépendance en 1586, alors que les provinces méridionales restent sous tutelle catholique et espagnole. Ces questions sont l'arrière-fond très présent de ce pet ... Lire la suite
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Date de première publication du titre 31 octobre 2011
ISBN 9782842875480
EAN-13 9782842875480
Référence 113558-29
Nombre de pages de contenu principal 112
Format 16 x 24 x .7 cm
Poids 216 g

Introduction
[i] Aux sérénissimes et très puissants princes Albert et Isabelle, archiducs d'Autriche, ducs de Bourgogne, de Brabant, etc., princes des Pays-Bas
[x] Chapitres de ce commentaire
[1] commentaire sur de droit de la paix du très illustre jurisconsulte Pierre Goudelin maitre de l'Académie de Louvain
Chapitre I : Sur quoi la raison et la description de la paix a été instituée, ce qui lui est voisin et contraire
[7] Chapitre II : Qui aura le pouvoir de faire la paix, [est-ce] le seul prince, le gouverneur d'une province, ou le général d'une armée ?
Chapitre III : Des accords, ou des conditions de la paix et ce qui y est ordinairement inclus ; et d'abord, de l'????????, l'oubli, et de la rémission des offenses
Chapitre IV : De la restitution des prisonniers et comment la postliminie aura lieu pour elle lors de la paix ?
Chapitre V : Quand il y a lieu à remise dans l'état primitif, les biens qui entrent en celle-ci sont-ils aliénés aussi par le fisc, ou bien maintenant acquis par autrui ?
Chapitre VI : Le prince en s'accordant avec les ennemis, pourra-t-il faire remise des biens des particuliers et de leurs actions ?
Chapitre VII : Les personnes privées, dont les droits ont été abandonnés par le biais de la paix devront-elles être dédommagées par le prince, ou par la République ?
Chapitre VIII : Tous les jugements et les contrats des ennemis seront-ils annulés, ou bien n'y en aura-t-il aucun de fait en temps de guerre, auquel il faille s'en tenir, une fois la paix faite ?
[45] Chapitre IX : Qu'en est-il de la religion et du pouvoir impérial ; pourra-t-on et devra-t-on aussi, quant à ceux-ci, en amoindrir quelque chose à raison de la paix ?
[51] Chapitre X : Quelle grande autorité aura une paix contractée et dans quelle mesure obligera-t-elle ?
Chapitre XI : Sera-t-il nécessaire de respecter la loyauté d'une paix envers des sujets même rebelles ?
Chapitre XII : Les successeurs de ceux qui ont contracté seront-ils obligés à l'égard des conventions de paix ?
Censure

Pierre Goudelin (1550-1619), professeur à l'Université de Louvain dans les Pays-Bas méridionaux, a composé un sommaire du droit privé de ces provinces méridionales, le De jure novissimo, qui reste son ouvrage essentiel et le plus réputé. En 1620, parait de façon posthume le Commentaire sur le droit de la paix. Il s'agissait pour Pierre Goudelin de commenter la Paix de Constance entre Frédéric Barberousse et les villes lombardes, conclue en 1183. Ce volume est publié à un moment où les Pays-Bas sont déchirés par une longue crise politique et religieuse : les sept provinces du Nord finissent par obtenir une quasi-indépendance en 1586, alors que les provinces méridionales restent sous tutelle catholique et espagnole. Ces questions sont l'arrière-fond très présent de ce petit commentaire. C'est en tout cas le seul ouvrage qui ait jamais été consacré uniquement au thème de la paix et c'est en cela qu'il est important, bien que très peu connu.

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