À paraître

Inarchivable du surréalisme

Fabrice FLAHUTEZ,Louis HINCKER,Marianne JAKOBI
Date de publication
23 octobre 2025
Résumé
Le second volume des Cahiers de l'inarchivable est consacré au surréalisme qui fête son centenaire par la publication en 1924 du premier Manifeste du surréalisme. Il s'agit de réfléchir au paradoxe suivant: si les expériences surréalistes existent, ne sont-elles pas intrinsèquement inarchivables ? Quelles sont les traces de ce rapport spécifiquement surréaliste au temps de la production dans l'immédiatement du geste et son archivage rétrospectif ?Anne Foucault analyse la difficulté, voire l'impossibilité d'un archivage global du mouvement surréaliste, désir porté par une partie des acteurs du surréalisme d'après-guerre, mais qui ne rencontra que peu de résonance institutionnelle. Antoine Poisson met à jour les effets de champs littéraires et politiques qui sont des enre ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
12.00 €
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Date de première publication du titre 23 octobre 2025
ISBN 9782383773412
EAN-13 9782383773412
Référence 127959-37
Nombre de pages de contenu principal 128
Format 18 x 24 x 0 cm
Poids 300 g

Introduction

– Par l'archive ou par l'objet : aléas de l'archivation et de la patrimonialisation du surréalisme en France
Anne Foucault

– Un surréalisme " fantôme " : l'inarchivable des revues surréalistes
Antoine Poisson

– " Du Nouveau Monde " : circulations et communications dans les Caraïbes pendant l'exil surréaliste
Emmanuel Bauchard

– Les archives des femmes surréalistes exilées au Mexique : réflexions sur un patrimoine constelle´
Célia Stara

– Gestion(s) de l'héritage surréaliste
Richard Walter

Le second volume des Cahiers de l'inarchivable est consacré au surréalisme qui fête son centenaire par la publication en 1924 du premier Manifeste du surréalisme. Il s'agit de réfléchir au paradoxe suivant: si les expériences surréalistes existent, ne sont-elles pas intrinsèquement inarchivables ? Quelles sont les traces de ce rapport spécifiquement surréaliste au temps de la production dans l'immédiatement du geste et son archivage rétrospectif ?Anne Foucault analyse la difficulté, voire l'impossibilité d'un archivage global du mouvement surréaliste, désir porté par une partie des acteurs du surréalisme d'après-guerre, mais qui ne rencontra que peu de résonance institutionnelle. Antoine Poisson met à jour les effets de champs littéraires et politiques qui sont des enregistreurs autant qu'ils sont eux-mêmes enregistrés ; ils laissent des traces qui éclairent des processus empêchant (et inversement au contraire permettant) que des productions artistiques puissent advenir. Richard Walter montre que si le surréalisme est a priori rétif à sa mise en archive, symbole de patrimonialisation mortifère, il a pourtant préparé sa mise en archives en documentant sa propre production. Emmanuel Bauchard se penche sur l'étude du milieu intellectuel et artistique caraïbéen pendant les années 1940 et les manques archivistiques qui caractérisent les conditions de circulation et de communication du réseau surréaliste exilé en Amérique. Enfin, Célia Stara questionne la place des artistes surréalistes femmes en exil pendant la Seconde Guerre mondiale en retraçant les vestiges d'un patrimoine constellé afin d'envisager les conséquences de sa dispersion sur la réception et la valorisation des femmes surréalistes, dans leur pays d'accueil comme dans leurs pays d'origine.Ces cinq contributions montrent à la fois l'ambition de ce numéro, mais aussi la multiplicité des approches que l'inarchivable convoque et suscite: entre dispersion, destruction, invisibilisation, oubli, et sauvetage, sélection, conservation, exhibition, patrimonialisation.

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