À paraître

Des bandits face au pouvoir colonial

Algérie, 1871-1920
Antonin PLARIER
Editeur
ENS Editions
Date de publication
19 juin 2025
Résumé
De l'insurrection de 1871 à l'apparition des formations nationalistes dans l'entre-deux-guerres, l'Algérie entre dans une période de colonialisme triomphant. L'administration se renforce, les terres sont massivement transférées à des colons européens et l'ordre semble régner sur ce territoire colonisé. Pourtant, à y regarder de plus près, la vie rurale reste rythmée par une vive conflictualité sociale. Les usages des territoires forestiers font l'objet d'affrontements âpres. Les terres confisquées continuent souvent d'être occupées. Et surtout, un banditisme rural émerge et ne cesse de préoccuper l'administration coloniale. Dans les années 1890, les autorités considèrent le banditisme comme le ferment potentiel d'une insurrection. Cette résistance perçue suscite une réa ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
24.00 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 19 juin 2025
ISBN 9791036208003
EAN-13 9791036208003
Référence 127948-46
Nombre de pages de contenu principal 328
Format 15.4 x 23.2 x 0 cm
Poids 300 g

Préface 
Glossaire 
Introduction

Chapitre 1 : Fronts de dépossessions et conflictualités rurales
Chapitre 2 : Vivre en bandit 
Chapitre 3. Une société coloniale révélée par un banditisme pluriel
Chapitre 4. État, bandits et ordre informationnel
Chapitre 5. Écraser le banditisme : la mise en scène du maintien de l'ordre colonial
Chapitre 6. Éloigner les bandits : la diaspora des indésirables
Chapitre 7. Désertion, insoumission et banditisme dans la Première Guerre mondiale
Chapitre 8. Insurrection et banditisme 

Conclusion 
Présentation des sources 
Bibliographie 
Index

De l'insurrection de 1871 à l'apparition des formations nationalistes dans l'entre-deux-guerres, l'Algérie entre dans une période de colonialisme triomphant. L'administration se renforce, les terres sont massivement transférées à des colons européens et l'ordre semble régner sur ce territoire colonisé. Pourtant, à y regarder de plus près, la vie rurale reste rythmée par une vive conflictualité sociale. Les usages des territoires forestiers font l'objet d'affrontements âpres. Les terres confisquées continuent souvent d'être occupées. Et surtout, un banditisme rural émerge et ne cesse de préoccuper l'administration coloniale. Dans les années 1890, les autorités considèrent le banditisme comme le ferment potentiel d'une insurrection. Cette résistance perçue suscite une réaction répressive qui se heurte à une sourde hostilité de la société rurale qui met régulièrement en échec les tentatives de destruction des bandes. Primes de dénonciation ou de capture, internement des familles de bandits, campagnes militaires, condamnation au bagne ou à la peine capitale sont quelques-unes des mesures prises pour venir à bout des résistances à son autorité. Cet ouvrage cherche à suivre pas à pas ces bandits ruraux, de leur prise d'armes ou de leur fuite face à l'administration coloniale jusqu'à leur ultime souffle, de leur ancrage dans un territoire rural en proie à la dépossession à leur transportation au bagne. Ces trajectoires conflictuelles sont scrutées au travers d'un ensemble de sources allant des archives de la répression à la poésie populaire en passant par la presse et des correspondances privées.

Recommandations