Le doctorat n'est pas un diplôme comme les autres: puisque la thèse sert à prouver la capacité à produire des savoirs nouveaux, la soutenance est le seul examen où le jury en sait moins sur le sujet traité que le ou la candidat·e. Mais comment un grade universitaire en est-il venu à certifier l'originalité et la nouveauté, plutôt que la conformité et la maîtrise de savoirs acquis? Quelles en sont les conséquences sur le travail intellectuel et ses pratiques, sur l'organisation des mondes savants et sur la structuration des disciplines? Qui s'engage dans une telle aventure, avec quels objectifs et pour quels résultats?
Le doctorat n'est pas un diplôme comme les autres: puisque la thèse sert à prouver la capacité à produire des savoirs nouveaux, la soutenance est le seul examen où le jury en sait moins sur le sujet traité que le ou la candidat·e. Mais comment un grade universitaire en est-il venu à certifier l'originalité et la nouveauté, plutôt que la conformité et la maîtrise de savoirs acquis? Quelles en sont les conséquences sur le travail intellectuel et ses pratiques, sur l'organisation des mondes savants et sur la structuration des disciplines? Qui s'engage dans une telle aventure, avec quels objectifs et pour quels résultats?