Nouveauté

La Viande à feu (1907) : un drame en quatre actes par Georges Darien

Aurélien LORIG
Date de publication
17 avril 2025
Résumé
Dans le second XIXe siècle, la révolution industrielle change le rapport au travail et à la question sociale. Les usines se développent et la main-d'œuvre ouvrière est un maillon essentiel dans la France industrielle, celle des travailleurs du fer qui œuvrent à la lueur des hauts-fourneaux, des travailleurs de l'industrie textile dans le Nord, confrontés à l'enfer des tisseurs, et des travailleurs du feu, avec leurs cueilleurs et leurs souffleurs. Cet univers des ouvriers verriers sert de cadre à une pièce inédite de Georges Darien: La Viande à feu (1907). À la tâche, on ne trouve pas simplement des adultes, mais des enfants affrontant la violence des patrons, la faim, l'indignité, et les brasiers des fours, des enfants en somme devenus de la " viande à feu ". C'est dan ... Lire la suite
FORMAT
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Date de première publication du titre 17 avril 2025
ISBN 9782374962290
EAN-13 9782374962290
Référence 127739-44
Nombre de pages de contenu principal 376
Format 14.8 x 21 x 2.2 cm
Poids 480 g

Contextes, Aurélien Lorig

Texte

Georges Darien, La Viande à feu

Postface, Aurélien Lorig

Études critiques

Marie-Françoise Melmoux-Montaubin, " Il faut conclure " : le théâtre d'Octave Mirbeau, un modèle pour La Viande à feu ?

Loïc Le Sayec, " Un prêtre ! ... Vous me faites mourir de rire ! " : l'abbé Pandolle, prêtre " rosse "

Amélie Auzoux, La Viande à feu, une pièce qui déton(n)e ?

Florence Fix, Une bien mauvaise bienfaisance : usages de la philanthropie chez Georges Darien

Maxim Görke, Le discours agonique dans La Viande à feu de Georges Darien

Bibliographie sélective

Index des noms propres

Présentation des auteurs

Dans le second XIXe siècle, la révolution industrielle change le rapport au travail et à la question sociale. Les usines se développent et la main-d'œuvre ouvrière est un maillon essentiel dans la France industrielle, celle des travailleurs du fer qui œuvrent à la lueur des hauts-fourneaux, des travailleurs de l'industrie textile dans le Nord, confrontés à l'enfer des tisseurs, et des travailleurs du feu, avec leurs cueilleurs et leurs souffleurs. Cet univers des ouvriers verriers sert de cadre à une pièce inédite de Georges Darien: La Viande à feu (1907). À la tâche, on ne trouve pas simplement des adultes, mais des enfants affrontant la violence des patrons, la faim, l'indignité, et les brasiers des fours, des enfants en somme devenus de la " viande à feu ". C'est dans ce contexte que Georges Darien, dramaturge de sensibilité anarchiste, choisit de mettre en scène une enfance sacrifiée, tout en prenant soin d'associer ce motif révoltant à d'autres thématiques: la fausse philanthropie, le bourgeois sans scrupule pour qui seul compte l'argent, le prêtre devenu un " monstre en soutane " œuvrant à de basses besognes – esclavagisme, complicité d'attentats à la pudeur. À travers une pièce qui emprunte à la société du début du XXe siècle, qui lui est contemporaine, Darien esquisse la peinture d'une " Comédie Inhumaine " ouvrière, manière pour lui de proposer un nouveau " Théâtre Social ", théâtre qui questionne et qui tout à la fois fait date, tant pour ce qui est du ton adopté que des rapports qu'il entretient avec le genre dramatique.

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