L' Amour en fragments

Poétique de la relation critique
Serge MARTIN
Date de publication
1er janvier 2004
Résumé
Les théories relationnelles s'inscrivent très rarement dans la recherche d'une " théorie du langage " inaugurée par Saussure. La dimension voire l'ambition relationnelle de maintes théories obligent à prendre en compte le langage. Malheureusement, ces " tournants linguistiques " s'achèvent généralement hors langage. La critique littéraire, la linguistique, la phénoménologie, l'esthétique, etc., proposent le plus souvent une relation critique aux œuvres de langage sans une critique de la relation dans et par le langage. En cherchant au plus près l'articulation d'une critique de la relation et d'une critique des œuvres qui font le plus la relation – en l'occurrence les poèmes dits d'amour, il semble possible de reconsidérer les meilleures théories relationnelles, du moins ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 1er janvier 2004
ISBN 9782848320069
EAN-13 9782848320069
Référence 115000-50
Nombre de pages de contenu principal 370
Format 16 x 24 x 0 cm
Poids 636 g
Les théories relationnelles s'inscrivent très rarement dans la recherche d'une " théorie du langage " inaugurée par Saussure. La dimension voire l'ambition relationnelle de maintes théories obligent à prendre en compte le langage. Malheureusement, ces " tournants linguistiques " s'achèvent généralement hors langage. La critique littéraire, la linguistique, la phénoménologie, l'esthétique, etc., proposent le plus souvent une relation critique aux œuvres de langage sans une critique de la relation dans et par le langage. En cherchant au plus près l'articulation d'une critique de la relation et d'une critique des œuvres qui font le plus la relation – en l'occurrence les poèmes dits d'amour, il semble possible de reconsidérer les meilleures théories relationnelles, du moins de ne pas perdre l'attention que toutes les théories relationnelles disent porter au langage. Le gain d'une telle approche critique serait double : donner à l'ambition relationnelle des théories critiques soucieuses du langage une perspective anthropologique qui confère au langage comme activité de subjectivation le rôle d'interprétant (Benveniste) qui lui revient ; sortir l'intérêt pour les oeuvres de langage des catégories réductrices et séparatrices traditionnelles (œuvres vs. documents ; lyrisme vs. formalisme; etc.) pour les considérer comme les plus puissants opérateurs de transformation de formes de vie en formes de langage et l'inverse. Avec un peu d'humour, on ne parlera donc plus de " poèmes d'amour " mais de poèmes qui font l'amour – plus qu'ils ne le disent puisqu'ils l'inventent. Au-delà, on observera que tout le langage résonne alors de tels poèmes. À condition qu'on sache les écouter.

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