Les Premières francs-maçonnes au siècle des Lumières

Janet BURKE,Margaret JACOB
Date de publication
24 juin 2010
Résumé
Depuis le début du XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie a le plus souvent été associée au monde masculin. Il en est de même aujourd'hui, en dépit d'évolutions signicatives. Or on trouve trace d'une présence féminine dès le XVIIIe siècle, dans les loges dites " d'adoption ". Qui étaient ces premières franc-maçonnes? Que faisaient-elles, que disaient-elles quand elles se retrouvaient dans ces espaces de sociabilité privilégiés, à l'abri des regards indiscrets? Quelle place accordaient-elles à leurs rituels et aux actions caritatives ? Dans quelle mesure ces loges furent-elles des créations masculines ou bien au contraire de véritables lieux d'émancipation féminine, c'est bien la question de fond, et celle que posent ici avec une grande clarté Margaret Jacob et Janet Burke. ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
17.00 €
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Date de première publication du titre 24 juin 2010
ISBN 9782867816444
EAN-13 9782867816444
Référence 113015-20
Nombre de pages de contenu principal 192
Format 15 x 21 x 0 cm
Poids 295 g

Cécile Révauger – Préface
Jean-Pierre Bacot et Laure Caille – Avant-propos : Les loges d'adoption du XVIIe siècle. Un féminisme avant la lettre

Chapitre Ier
Janet M. Burke – La franc-maçonnerie, l'amitié et les dames de la noblesse : le rôle des sociétés secrètes dans l'introduction des idées des Lumières chez les élites féminines prérévolutionnaires

Chapitre II
Margaret Jacob – La franc-maçonnerie, les femmes et le paradoxe des Lumières

Chapitre III
Janet Burke et Margaret Jacob – La franc-maçonnerie française, les femmes et la critique féministe

Chapitre IV
Janet M. Burke – L'éloignement des Lumières : les franc-maçonnes après la révolution

Chapitre V
Margaret C. Jacob – Les femmes dans la franc-maçonnerie au dix-huitième siècle et le paradoxe du secret : La Loge anglaise de Bordeaux

Amazonnerie anglaise

 

Depuis le début du XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie a le plus souvent été associée au monde masculin. Il en est de même aujourd'hui, en dépit d'évolutions signicatives. Or on trouve trace d'une présence féminine dès le XVIIIe siècle, dans les loges dites " d'adoption ". Qui étaient ces premières franc-maçonnes? Que faisaient-elles, que disaient-elles quand elles se retrouvaient dans ces espaces de sociabilité privilégiés, à l'abri des regards indiscrets? Quelle place accordaient-elles à leurs rituels et aux actions caritatives ? Dans quelle mesure ces loges furent-elles des créations masculines ou bien au contraire de véritables lieux d'émancipation féminine, c'est bien la question de fond, et celle que posent ici avec une grande clarté Margaret Jacob et Janet Burke. On croyait que la première loge d'adoption était celle de La Haye, or il se pourrait fort qu'elle ait été bordelaise. Bien que les loges d'adoption à Paris comme en province aient surtout attiré des aristocrates telles que la princesse de Lamballe, elles ont permis à plusieurs femmes d'accéder à la culture des Lumières par des rites de passage qui leur étaient propres.

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