Une Langue à soi

Propositions
Cécile LIGNEREUX,Julien PIAT
Date de publication
12 février 2009
Résumé
Les contributions recueillies dans ce volume partagent un certain nombre de postulats méthodologiques :- les données textuelles que l'on analyse témoignent, le plus souvent négativement, d'un imaginaire langagier propre au contexte de l'écriture ;- il convient de raisonner moins en termes d'écart qu'en termes d'aménagement de la langue ; ce faisant, on restitue au geste d'écriture une dimension politique sans rien lui ôter de son éventuelle dimension esthétique ;- on considère l'activité énonciative, faite de négociations, d'ajustements, de manipulations, davantage que ses résultats, trop difficilement exprimables en des termes autres que flous ;- on raisonne moins en termes de quête d'identité que de quête de singularité, cela afin de ne pas confondre l'identité du suj ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
26.00 €
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Date de première publication du titre 12 février 2009
ISBN 9782867815348
EAN-13 9782867815348
Référence 112526-20
Nombre de pages de contenu principal 344
Format 16 x 24 x 2 cm
Poids 559 g

Cécile Lignereux et Julien Piat – " Tricher la langue " ?


I. Invention de soi et pratiques citationnelles

Frédéric Miquel – Pour une stylistique du " détour inspiré ". L'exemple du Mémorial de Pascal

Nathalie Freidel – Pratique citationnelle et écriture de l'intime dans la Correspondance de Mme de Sévigné

Olivier Catel – Les jeux de citations dans la Vie de Rancé, un outil de redéfinition du sujet et du genre

Laure Lassagne – Le monologue stendhalien et ses citations : négociations entre discours d'emprunt et parole singulière


II. Figuration de soi et discours rapportés

Chloé Paradanaud - Être fidèle à ses paroles. Discours rapportés et construction de l'ethos dans les Mémoires de Marguerite de Valois

Cécile Lignereux – Scénographies mondaines et réglages polyphoniques dans les lettres de Mme de Sévigné : l'exemple des compliments

Adélaïde Cron – Rôles sociaux et dédoublement des instances d'énonciation dans le Mémoire de Madame de Valmont d'Olympe de Gouges

Hélène Baty-Delalande – L'engagement dans les écrits personnels de Roger Martin du Gard : de l'atopie énonciative à la concurrence discursive

Lucie Bertrand – Exprimer l'individu nié : stratégies et détours du récit concentrationnaire


III. Affirmation de soi et expérimentations langagières

Sophie Lemaitre – Le je(u) surréaliste. L'écriture automatique d'André Breton, méthode d'exploration de l'intériorité

Alexandre Seurat – L'énonciateur délirant et ses " voix " chez L.-F. Céline

Julien Piat – " Dire je " : enjeux langagiers et stylistiques d'une énonciation à la première personne dans la trilogie de Samuel Beckett

Marie-Albane Rioux-Watine – Les formes mixtes du discours rapporté dans le récit personnel : une paratopie vocale ?

Lia Kurts-Woeste – Poétique du rythme dans La chair de l'homme de Valère Novarina : la liste, ou l'avènement d'une parole à la " quatrième personne du singulier "

Noémie Auzas – Tu, c'est l'enfance : ruses et détours de l'expression du moi dans Une enfance créole de Patrick Chamoiseau

 

 

Les contributions recueillies dans ce volume partagent un certain nombre de postulats méthodologiques :- les données textuelles que l'on analyse témoignent, le plus souvent négativement, d'un imaginaire langagier propre au contexte de l'écriture ;- il convient de raisonner moins en termes d'écart qu'en termes d'aménagement de la langue ; ce faisant, on restitue au geste d'écriture une dimension politique sans rien lui ôter de son éventuelle dimension esthétique ;- on considère l'activité énonciative, faite de négociations, d'ajustements, de manipulations, davantage que ses résultats, trop difficilement exprimables en des termes autres que flous ;- on raisonne moins en termes de quête d'identité que de quête de singularité, cela afin de ne pas confondre l'identité du sujet empirique et celle du sujet discursif..

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