Qui paie commande… Le XIXe siècle, période de mutation fondamentale dans la pratique architecturale, voit l'essor et la diversification de la clientèle des architectes. Contrairement aux ruptures perceptibles au niveau de la théorie, des programmes, des modèles et des matériaux, ce phénomène est moins souvent approché et décrit. Les actes du colloque tenu en mars 2010 à l'Université de Lausanne ambitionnent de saisir cette problématique à partir d'exemples helvétiques. Les maîtres de l'ouvrage, tant " privés " (clientèle bourgeoise) que " publics " (édilité communale, cantonale), se profilent dans toute leur complexité. Le rôle particulièrement important des sociétés commerciales, anonymes ou immobilières, est notamment mis en lumière par des contributions inédites. C'e ...
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Dave LÜTHI - Introduction : le client, un acteur oublié (p. 7-20)
L'architecte et son client
Doris HUGGEL - L'architecte Paul Reber et la construction de l'église de Kilchberg (p. 21-48) Gilles PROD'HOM - Le syndic, le propriétaire et l'investisseur : un portrait immobilier d'Edouard Dapples (1807-1887) (p. 49-72) Joëlle NEUENSCHWANDER FEIHL - Jean-Jacques Mercier-Marcel et son architecte Francis Isoz : genèse d'une relation à travers le cas du château d'Ouchy (p. 73-102) René KOELLIKER - René Chapallaz, architecte de la Tavannes Watch Co (p. 103-124)
Les sociétés immobilières
Dave LÜTHI - L'apparition des sociétés immobilières et les mutations du marché architectural : l'exemple lausannois (1860-1880) (p. 125-154) Claire PIGUET - 1858 : une année faste pour les sociétés immobilières en ville de Neuchâtel (p. 155-180) Frédéric PYTHON - La société immobilière genevoise et ses architectes (1853-1889) (p. 181-210) Julie LAPOINTE - Les sociétés anonymes à vocation hôtelière de l'Arc lémanique (1826-1914) (p. 211-240) Cédric HUMAIR - Postface : au coeur de l'industrialisation de la construction (p. 241-250)
Qui paie commande… Le XIXe siècle, période de mutation fondamentale dans la pratique architecturale, voit l'essor et la diversification de la clientèle des architectes. Contrairement aux ruptures perceptibles au niveau de la théorie, des programmes, des modèles et des matériaux, ce phénomène est moins souvent approché et décrit. Les actes du colloque tenu en mars 2010 à l'Université de Lausanne ambitionnent de saisir cette problématique à partir d'exemples helvétiques. Les maîtres de l'ouvrage, tant " privés " (clientèle bourgeoise) que " publics " (édilité communale, cantonale), se profilent dans toute leur complexité. Le rôle particulièrement important des sociétés commerciales, anonymes ou immobilières, est notamment mis en lumière par des contributions inédites. C'est au travers d'approches conjuguées, alliant l'histoire de l'architecture à l'histoire familiale, économique ou touristique, que cette relecture de l'architecture via son initiant prend tout son sens.