Les archives médiévales de Montferrand sont parmi les plus riches du Midi de la France et conservent une série très fournie de comptes en langue d'oc, qui s'échelonnent du milieu du XIIIe siècle à la fin du XIVe siècle.Après avoir édité les registres couvrant les périodes 1259-1373, R. Anthony Lodge achève ici la publication d'une comptabilité consulaire exceptionnelle en éditant le dernier des registres rédigés en occitan d'Auvergne (1378-1385), avant que ces écrits administratifs n'adoptent la langue royale. Ce volume est, de ce point de vue, capital pour comprendre les conditions de ce basculement idiomatique.La portée de cet ouvrage est double: il ouvre, dans la lignée des tomes précédents, des aperçus historiques indispensables à la compréhension de la vie et de la ...
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1. Le registre CC 170 2. Le contexte historique 3. La langue du registre 4. Principes Références bibliographiques.
Comptes des consuls (1378-1385)
15. Comptes de l'année 1378-1379 16. Comptes de l'année 1379-1380 17. Comptes de l'année 1380-1381 18. Comptes de l'année 1381-1382 19. Comptes de l'année 1382-1383 20. Comptes de l'année 1383-1384 21. Comptes de l'année 1384-1385
Appendices
Appendice A : 1378-1379 Appendice B : 1378-1379 Appendice C : 1379-1380 Appendice D : 1380-1381 Appendice E : 1383-1384 Appendice F : 1384-1385 Appendice G : Quittances justificatives des comptes, 1380-1381 et 1385
Notes
Index Index des noms de personnes Index des toponymes
Glossaire
Les archives médiévales de Montferrand sont parmi les plus riches du Midi de la France et conservent une série très fournie de comptes en langue d'oc, qui s'échelonnent du milieu du XIIIe siècle à la fin du XIVe siècle.Après avoir édité les registres couvrant les périodes 1259-1373, R. Anthony Lodge achève ici la publication d'une comptabilité consulaire exceptionnelle en éditant le dernier des registres rédigés en occitan d'Auvergne (1378-1385), avant que ces écrits administratifs n'adoptent la langue royale. Ce volume est, de ce point de vue, capital pour comprendre les conditions de ce basculement idiomatique.La portée de cet ouvrage est double: il ouvre, dans la lignée des tomes précédents, des aperçus historiques indispensables à la compréhension de la vie et de la fiscalité urbaine au bas Moyen Âge et constitue par ailleurs une source de l'histoire de la langue occitane, tant pour sa variation que pour l'étude des contacts entre français et occitan. Ces comptes sont ainsi une mine pour les philologues et occitanistes, et offrent un matériau inédit pour les historiens de l'Auvergne.