Coulisses, n° 34/Octobre 2006

Revue
Coulisses
Editeur
Presses universitaires de Franche-Comté
Date de publication
1er octobre 2006
Résumé
Ce numéro de Coulisses propose un dossier consacré à Marivaux en (se) posant la question du marivaudage, de son efficacité scénique et de sa pertinence dramaturgique, ainsi que ses débordements sociaux, ses implications comme conscience de soi, ses désirs aussi. Est également présenté le premier volet de " Post-drama (I) ", dossier portant sur la théorie théâtrale contemporaine, sur ses formes quand elle s'inscrit dans une pratique concrète et une écriture vivante. À l'heure de la postmodernité, qu'en est-il du théâtre post-dramatique, que recouvre cette appellation, n'est-elle pas elle-même trop sérieuse ? Convoquant théories et théoriciens de l'après-coup, elle révèle la façon dont les appellations théâtrales fonctionnent, en clair-obscur, les unes par rapport aux aut ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
9.00 €
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Actuellement Indisponible
ISSN 1150594X
Crédit
Date de première publication du titre 1er octobre 2006
ISBN 9782848671468
EAN-13 9782848671468
Référence COUL034-39
Nombre de pages de contenu principal 280
Format 15 x 21 x 1.5 cm
Poids 367 g

Éditorial : FRÉDÉRIQUE TOUDOIRE-SURLAPIERRE ET DAVID BALL, " Jouer en aveugle : un théâtre clairvoyant ? ".
Spectacles
RICHARD PARISOT, " La Fausse suivante de Marivaux " ;

DAVID BALL, " La Fausse suivante de Marivaux, L'Ile des esclaves de Marivaux " ;

CLAUDE-HENRI ROQUET,  " Théâtre de Marivaux " ;

YVAIN SAINT-JEAN VITUS, " Rencontre avec Guillaume Vincent, metteur en scène de "La Fausse suivante" de Marivaux " ;

SÉBASTIEN BOURNAC, " La fête promise [Marivaux — une mythologie] " ;

DAVID BALL, " "Dommage qu'elle soit une putain" de John Ford " ;

PASCAL LÉCROART, " Mozart en scène " ;

ARNAUD BERNADET, " Le marivaudage : corps, passion et politique. Marivaux, le théâtre et la manière ".


Réflexions improvisées autour du " marivaudage "

JEAN GOLDZINK, " Qu'est-ce que le marivaudage ? " ;

JEAN-PIERRE SERMAIN, " Le  marivaudage ", essai de définition dramaturgique " ;

CHRISTELLE BAHIER-PORTE, " "Cette éternelle surprise de l'amour"  : aux origines du marivaudage ? " ;

CHRISTOPHE MARTIN, " "Voir la nature en elle-même" : le dispositif expérimental dans La Dispute " ;

FRANÇOISE RUBELLIN, " Trivelin, de l'Ancien Théâtre-Italien à Marivaux : interaction du rôle, de l'acteur et de l'auteur " ;

ANNE-MARIE PAILLET-LUTH, " Ironie et construction dialogale dans le théâtre de Marivaux " ;

ELOÏSE LIÈVRE,  " Expérimentations, bifurcations, corrections et faux départs : Marivaux et les pièces possibles ".

Dossier Post-drama (I)


STÉPHANE HERVÉ, " L'hétérotopie littérale comme promesse. Politique et théâtre postdramatique " ;

ELENI PAPALEXIOU, " Mythologies sonores et visuelles " ;

MARIE PECORARI, " Entre distanciation et renonciation : enjeux et effets du développement des performance studies sur la théorisation du théâtre aux États-Unis " ;

CORALIA COSTAS, " Le théâtre de Valère Novarina - Illustration de ses textes théoriques " ;

MATTIA SCARPULLA, " Improviser la réalité sur scène : réussir à être entendu dans le spectaculaire quotidien ".
 
Hommage
DAVID BALL,  " Samuel Beckett, 1906-1989 ".

Ce numéro de Coulisses propose un dossier consacré à Marivaux en (se) posant la question du marivaudage, de son efficacité scénique et de sa pertinence dramaturgique, ainsi que ses débordements sociaux, ses implications comme conscience de soi, ses désirs aussi. Est également présenté le premier volet de " Post-drama (I) ", dossier portant sur la théorie théâtrale contemporaine, sur ses formes quand elle s'inscrit dans une pratique concrète et une écriture vivante. À l'heure de la postmodernité, qu'en est-il du théâtre post-dramatique, que recouvre cette appellation, n'est-elle pas elle-même trop sérieuse ? Convoquant théories et théoriciens de l'après-coup, elle révèle la façon dont les appellations théâtrales fonctionnent, en clair-obscur, les unes par rapport aux autres, la façon dont elles se leurrent et se déguisent mutuellement. Si le théâtre post-dramatique trouve, avec le marivaudage, un salutaire contrepoint, c'est qu'il l'éclaire littéralement, lui rendant ainsi toute sa clairvoyance.

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