1. D'où nous parlons et pourquoi
Quelques clés de lecture par Francis Loser et Stéphane Michaud
La place du récit dans la réflexion professionnelle par Francis Loser
2. Bienvenue Sophia
Que trouvent les éducateurs quand ils trouvent ? par François Hébert
Récit de Djamel Belfouel
Rebond de François Hébert
3. L'écureuil du moulin
Propos liminaire par Francis Loser
Récit de Martin Paillet
Après-coup du récit par Martin Paillet
Rebond de Francis Loser
Second après-coup du récit par Martin Paillet
4. (C)ouvre-toi(t)
Pour l'écriture de récits en formation par Stéphane Michaud
Récit de Cécile Dubée
Après-coup du récit par Cécile Dubée (2014)
Second après-coup du récit par Cécile Dubée (2018)
Rebond par Stéphane Michaud
Troisième après-coup du récit par Cécile Dubée (2021)
5. Libre
Introduction de Danièle Warynski
Après-coup du récit par Samia Leiser
Rebond du récit qui arrive, par Daniele Warynski
Récit de Samia Leiser
6. Adelheid Leuhart sera toujours mon amie
Acheminement vers l'appel par Nicole Peccoud
Récit de Vincent Gonin
Après-coup du récit de Vincent Gonin (janvier 2021)
Second après-coup du récit de Vincent Gonin (décembre 2021)
Rebond de Nicole Peccoud
7. Ouvertures
Cette écriture aurait dû être une conclusion… par Mireille Cifali
" L'ouvrage Ecrire pour penser. Du récit professionnel à la réflexivité réunit, avec certain·es de leurs formateur·rices, des étudiant·es en formation initiale, devenu·es quelques années plus tard des professionnel·les. Iels sont de fait associé·es autour d'une expérience, celle de l'écriture, la mise sur page d'un récit, pour se former, penser, comprendre, transmettre les faits et gestes, les paroles, posés dans le quotidien d'une rencontre professionnelle. Ouvrage original, attachant, qui s'est construit lentement, un premier écrivant, un second lisant ce qui s'est écrit et apportant sa contribution, puis un troisième, etc., avec un andata e ritorno incessant, entre celles et ceux qui ont écrit le fragment d'un jour professionnel, puis qui y sont revenu·es après coup une fois, deux fois, trois fois, et dont les écritures ont inspiré les suivant·es.Tuilages, montages pour célébrer, pourrais-je dire, l'écriture en formation, une écriture autre que celle attendue. Ecriture du quotidien, du banal, des émotions traversées, des sentiments éprouvés, des ambivalences ressenties, des ambiguïtés non perçues, des contradictions apparues. Ecriture déliant ce qui a été vécu. Geste littéraire renouant avec les " je me souviens ", nommant la dimension esthétique des actes d'un métier, utilisant la métaphore pour " essayer dire " après avoir " essayer voir ", selon la formulation de Georges Didi-Huberman. Ecriture qui révèle, surprend, étonne. Expérience qui déplace, replace, autorise la fiction pour exprimer ce qui ne se voit pas […]. Un livre, salutaire, consacré à la pratique du récit, aux ateliers d'écriture qu'une formation persiste à sauvegarder. "Extrait de " Cette écriture aurait dû être une conclusion, elle sera une ouverture " de Mireille Cifali à la fin de l'ouvrage.