La Psychose ordinaire

La forclusion du Nom-du-Père dans le dernier enseignement de Lacan
Dossia AVDELIDI
Date de publication
18 février 2016
Résumé
Ce livre propose d'examiner l'incidence du dernier enseignement de Lacan sur la forclusion du Nom-du-Père. Avec ce concept, Lacan signale en 1958 " le défaut qui donne à la psychose sa condition essentielle, avec la structure qui la sépare de la névrose ". Or, à cette période, pour Lacan, le Nom-du-Père désignait l'Autre de la loi, il était l'Autre de l'Autre. Dans le dernier enseignement, le statut de l'Autre change, il devient barré et avec lui, le Nom-du-Père, comme support de la loi, est mis en question. Il se pluralise, il devient substituable dans sa fonction qui n'est autre que celle de nommer à. On passe ainsi à l'au-delà de l'Œdipe et le Nom-du-Père est réduit à une fonction de nomination du réel. Il n'est qu'un sinthome qui lie le réel, le symbolique et l'imag ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 18 février 2016
ISBN 9782753543560
EAN-13 9782753543560
Référence 119829-53
Nombre de pages de contenu principal
Format 15.5 x 24 x 2.5 cm
Poids 511 g

Préface de Sophie Marret-Maleval

 

De la forclusion du Nom-du-Père au nœud borroméen

  • L'accident du symbolique et le défaut de la psychose
  • Forclusion restreinte – forclusion généralisée
  • La causalité de la psychose
  • Le Nom-du-Père
  • Au-delà de l'Œdipe
  • Le nœud borroméen

La psychose ordinaire

  • Avant la psychose ordinaire
  • Trois conversations sur la psychose ordinaire et une quatrième
  • Psychose ordinaire et mélancolie
  • Types de psychose ordinaire
  • L'incidence du dernier enseignement de Lacan sur la forclusion du Nom-du-Père
Ce livre propose d'examiner l'incidence du dernier enseignement de Lacan sur la forclusion du Nom-du-Père. Avec ce concept, Lacan signale en 1958 " le défaut qui donne à la psychose sa condition essentielle, avec la structure qui la sépare de la névrose ". Or, à cette période, pour Lacan, le Nom-du-Père désignait l'Autre de la loi, il était l'Autre de l'Autre. Dans le dernier enseignement, le statut de l'Autre change, il devient barré et avec lui, le Nom-du-Père, comme support de la loi, est mis en question. Il se pluralise, il devient substituable dans sa fonction qui n'est autre que celle de nommer à. On passe ainsi à l'au-delà de l'Œdipe et le Nom-du-Père est réduit à une fonction de nomination du réel. Il n'est qu'un sinthome qui lie le réel, le symbolique et l'imaginaire. Par conséquent, la notion de forclusion se déplace aussi. D'un côté, la forclusion généralisée – forclusion structurale – désigne le trou auquel tout un chacun est confronté, de l'autre la forclusion restreinte – forclusion psychotique – désigne soit le dénouage du nœud borroméen, soit un nouage qui n'est pas borroméen. Le fait que le Nom-du-Père peut être substitué dans sa fonction a eu des conséquences cliniques. Les versions non standards du Nom-du-Père amènent plusieurs sujets psychotiques à se soutenir dans le monde sans l'appui classique du Nom-du-Père et sans présenter de troubles manifestes. La psychose ordinaire – l'entité clinique qui ne présente pas de phénomènes psychotiques indubitables mais qui n'a rien de névrotique non plus – en constitue la conséquence clinique majeure.

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