S'articulant autour de cinq parties, l'ouvrage se focalise sur l'utilisation du numérique à l'école primaire, en France mais aussi en Polynésie française et au Gabon et s'interroge sur les enjeux et les perspectives des politiques permettant d'étayer les usages des technologies de l'information, de la communication et de l'informatique du 1er au 3e cycle. Il tente d'apporter des éléments de réponses à de nombreuses questions telles que: Quelles ressources utiliser en classe pour accompagner les apprentissages et le développement des élèves? Quelles recherches et quelles choix méthodologiques opérer pour mener des recherches en EIAH permettant de mieux accompagner enseignants et élèves dans ce domaine°?
Les mesures de confinement connues au cours des derniers mois ont bien mis en évidence l'importance des interactions humaines et le rôle joué par les technologies de la communication pour les créer ou les maintenir au-delà des distances imposées. Tout un chacun a ainsi pu prendre conscience de la manière dont les communications humaines sont désormais étroitement liées aux technologies numériques. Cet ouvrage s'intéresse précisément aux "e-liens" compris comme les liens, notamment sociaux, psychologiques et pédagogiques existants dans le cadre d'interactions en ligne. Il propose plus particulièrement une réflexion collective sur la création et la dynamique des "e-liens" existant dans le cadre de dispositifs de formation incluant des technologies numériques.Alors que ces interactions et leurs dynamiques dépendent des acteurs et des dispositifs, la richesse des cadres théoriques présentés, des résultats de recherches et éléments de discussion qui ressortent des différents chapitres sont propices à un approfondissement de la connaissance des interactions médiatisées et de la réflexion concernant les usages éducatifs des technologies numériques.
Les objets sont là, devant nous, avec nous, autour de nous. Ils s'imposent même parfois à nous. Rencontrer un objet ne relève donc pas du hasard. Que dire alors des multiples objets que nous ne cessons d'utiliser, ou qu'il nous est demandé d'utiliser, dans nos activités quotidiennes, professionnelles, d'apprentissage. Est-il possible de se questionner sur autre chose que son fonctionnement et son utilité? C'est bien ce déplacement intellectuel que vise cet ouvrage en apportant un éclairage sur l'activité instrumentée en articulant la dimension phénoménologique et écologique des relations entre sujets et objets. Sans un tel positionnement, les objets techniques ne peuvent être ni considérés comme porteurs d'une compréhension de l'humanité, ni comme des instruments permettant de produire des savoirs sur le monde et rééquilibrer nos relations au monde. Le concept d'affordance, compris dans sa dimension socioculturelle, est une manière de contribuer à une écologie de l'activité humaine pour rendre intelligible ce qui est appelé "contexte", "environnement" ou encore "écosystème". Un des enjeux principaux est de comprendre les spécificités d'une approche écologique en sciences humaines et sociales où les objets techniques – en tant qu'artefacts – sont des agents de liaisons fondamentaux, transformant certaines propriétés de l'activité humaine, plus ou moins, propices au développement humain.