Ouvrage retraçant le mouvement des "Gilets jaunes", de l'origine de ce mouvement jusqu'à sa fin, en se focalisant sur les mouvements sociaux profonds, mais aussi leur proportion à basculer, ou non, vers l'extrémisme politique.
Essai, issu d'un colloque tenu à l'UPHF, autour de la logistique militaire au fil des âges, de la Rome Antique jusqu'aux guerres de l'époque moderne. Cela passe de l'approvisionnement en armes à la gestion des prisonniers de guerre.
Mémoire à vif chez Anne Hébert, Gaston Miron et Jacques Brault
Trois écrivains majeurs du Québec, dans leurs romans, poèmes ou essais, proposent un je qui revient sur un passé de peine et de misère, pour arriver à être et inscrire sa présence effective dans un monde nord-américain en pleine mutation des valeurs.Chez Anne Hébert, Gaston Miron et Jacques Brault, femmes et hommes avancent ainsi avec les ombres de leur passé, comme le révèlent les superpositions temporelles et d'autres formes de distorsion dans les textes. Ces allers et retours, de la Grande Dépression et de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, permettent de saisir à bras-le-corps le retour des origines problématiques, et de poursuivre une marche énergique à la lumière, à l'amour et à la mémoire.Mais cela ne va pas sans heurt. Aux risques et périls du je encombré de fantômes qui diffractent la lumière, dont le sujet de l'écriture se déleste, dans le présent de l'énonciation, la route est longue, des aléas de l'existence à la coïncidence avec soi, jusqu'à la mémoire collective apaisée, qui se trouve individuellement révélée par la conquête d'une voix et l'invention d'un style.
Geert Vandamme propose ici une biographie qui renouvelle indéniablement la connaissance de Raymond De Kremer, et ce en suivant patiemment trois lignes de force.La première, c'est celle qui mène de Gand à Gand, avec le passé de Raymond De Kremer dans la ville, et ses différentes formes de recréation par l'écrivain Jean Ray / John Flanders.La deuxième ligne de force, c'est celle qui nous fait suivre le milieu social dans lequel évolue Raymond De Kremer, avec les les tensions du positionnement, qu'il soit linguistique, idéologique ou politique.La troisième, c'est celle qui se dessine entre la réalité et ce que Geert Vandammee appelle la "rayalité", avec un dialogue entre les "versions réalistes" et les "versions rayalistes".Mais l'intérêt extrême de cette biographie, c'est de voir que ces trois lignes de force s'entrelacent. La rayalité se construit, en effet, autour de l'imaginaire de Gand tel qu'il est assimilé par l'auteur, ainsi que par sa manière singulière de revisiter son milieu social. Le tout pour construire un monde fantastique: celui de Jean Ray / John Flanders.
Proposer une véritable histoire des chiens, d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, une histoire canine et non pas humaine - même si les hommes, leurs représentations, leurs utilisations et leurs traitements des chiens sont en arrière-plan - s'intéressant donc aux variations ge´ne´tiques, physiques, comportementales des chiens dans le temps (et l'espace), à leurs adaptations aux environnements (dont l'humain) et aux changements, à leurs conditions et leurs vécus à telle ou telle époque, aux singularités canines d'un temps, aux similitudes et aux différences d'une période l'autre, aux oscillations de courte durée ou aux tendances longues, tel est le dessein de cet ouvrage.
Fruit d'un séminaire de recherche qui s'est tenu à Sorbonne Université, cet ouvrage rassemble des spécialistes de corpus linguistiques, visuels et archéologiques des mondes grec, latin, hébraïque, arabe, perse et sassanide qui ont dialogué autour des controverses antiques, médiévales et modernes à propos des identifications animales.Par sa pluridisciplinarité et sa transculturalité, ce travail collaboratif est un véritable défi qui, loin des chemins battus, offre un panorama solide des connaissances zoologiques pour l'ensemble du pourtour méditerranéen en mettant, notamment, l'accent sur les échanges directs et indirects entre érudits sur la très longue durée.Cet ouvrage, en déconstruisant certaines idées reçues, est destiné aux spécialistes en histoire des sciences, notamment la zoologie, et ceux qui s'intéressent aux cultures antiques, médiévales et modernes à travers une nouvelle approche.
Granada se ha ido conformado à lo largo de los siglos como un espacio unico en el que se funden cultura y naturaleza. De ahi que sea necesario transcender una mera lectura de sus paisajes, sustentada sobre su exclusiva materialidad, con el fin de profundizar en su esencia paisajistica desde une mirada subjetiva, emocional y plastica. Este volumen se plantea, por lo tanto, como objetivo principal, aunar a la investigacion cientifica y al compromiso social, nuevas propuestas artisticas en lo que à la geografia del agua granadina se refiere. Asi, combinando diferentes enfoques cientificos y propuestas plasticas, este volumen nos ofrece un recorrido por los imaginarios paisajisticos granadinos. El espectador/lector es invitado a transitar en dicho recorrido desde la zona norte de la ciudad de la Alhambra hasta el sur de la provincia, cuestionando el papel del arte como elemento potenciador y transmisor del paisaje cultural y patrimonial.
Les espaces forestiers de l'Ouest avesnois (XIVe-XVIIIe siècles)
L'orée des bois est un espace de contact opposant le monde seigneurial, soucieux d'affirmer ses droits sur les espaces boisés, et les communautés alentours, attachées à leurs usages, qui en partagent les ressources avec leurs troupeaux. Cette lisière,mouvante au fil des besoins humains tout comme la forêt elle-même, constitue la limite floue entre le culte et l'inculte intimement liés dans l'économie rural d'Ancien régime. Cet ouvrage propose d'entrer dans ces forêts proches par un chemin environnementaliste et de voir comment les populations riveraines et les acteurs du monde forestier ont façonné cet espace singulier de l'Ouest avesnois, à la frontière des royaumes de France et d'Espagne. Quels sont les héritages encore visibles ou non sur les paysages actuels de ce territoire forestier?
Il fut un temps où le mot corps, en art, rimait avec le mot académie. UneAcadémie d'homme, ou de femme, était le résultat de cette étude du corpshumain, de sa morphologie, de son anatomie, de son potentiel symbolique,qui constituait la base de l'éducation artistique. On venait apprendre le corpscomme un apprenti musicien devait apprendre le solfège, avant de pouvoirjouer, composer, voire improviser. Ce temps est désormais lointain, maisle corps comme motif, comme question – sans doute faut-il écrire commeobsession – demeure l'un des matériaux fondamentaux des pratiques artistiquescontemporaines.Réunir plusieurs auteurs en leur offrant ce mot unique – corps – tel un dénominateurcommun et un possible déclencheur d'écriture, est le pari de celivre. Il s'agit de mettre au jour la fécondité d'une obsession, loin de tout académisme,loin de tout souci de se soumettre aux règles du bien écrire commeles artistes dérogent à celles du bien peindre. Il s'agit de trouver les mots.Se confronter au corps c'est se confronter à soi et à l'autre, aux frontièresentre identité et altérité. Il y a là de quoi se perdre. Il y a là de quoi se trouver,et offrir à ceux qui regardent un monde où venir s'incorporer.