Ce volume s'articule autour de la problématique suivante : pourquoi traduire, pour qui, comment ? Les dix contributions regroupées dans cet ouvrage s'appuient sur l'histoire des sciences et des idées, la linguistique, la philosophie et la littérature, et analysent le travail de traduction à différentes époques et dans divers champs scientifiques tels que l'astronomie, la botanique, la physique et la chimie. En étudiant les problèmes liés à la traduction des travaux de Gemma Frisius, Carl von Linné, Isaac Newton ou Richard Kirwan, et en suivant l'histoire de traducteurs tels que Nicole Oresme, Claude de Boissière ou Pierre Coste, nous comprenons mieux les pièges de la traduction scientifique. Des femmes telles que Madame Picardet ou Madame Lavoisier ont également traduit ...
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Joëlle Ducos — La traduction comme mode de diffusion scientifique au Moyen Âge Philippe Selosse — Traduire la nomenclature botanique néo-latine de la Renaissance : la linguistique au secours de l'histoire des sciences Violaine Giacomotto-Charra — Entre traduction et vulgarisation : l'astronomie en français au 16e siècle Jean-François Baillon — Retraduire la science. Le cas de l'Optique de Newton, de Pierre Coste (1720) à Jean-Paul Marat (1787) Pascal Duris — Traduire Linné en français à la fin du 18e siècle Thierry Hoquet — Traduire Linné aujourd'hui. Texte de science ou objet philosophique et historique ? Patrice Bret — Les promenades littéraires de Madame Picardet. La traduction comme pratique sociale de la science au 18e siècle Isabelle Poulin — Peut-on raconter la science ? Réflexions sur la traduction controverse d'un écrivain lépidoptériste : Vladimir Nabokov Violaine Giacomotto-Charra — Document Le traducteur à l'oeuvre : le De principiis de Gemma Frisius et sa traduction par Claude de Boissière
Ce volume s'articule autour de la problématique suivante : pourquoi traduire, pour qui, comment ? Les dix contributions regroupées dans cet ouvrage s'appuient sur l'histoire des sciences et des idées, la linguistique, la philosophie et la littérature, et analysent le travail de traduction à différentes époques et dans divers champs scientifiques tels que l'astronomie, la botanique, la physique et la chimie. En étudiant les problèmes liés à la traduction des travaux de Gemma Frisius, Carl von Linné, Isaac Newton ou Richard Kirwan, et en suivant l'histoire de traducteurs tels que Nicole Oresme, Claude de Boissière ou Pierre Coste, nous comprenons mieux les pièges de la traduction scientifique. Des femmes telles que Madame Picardet ou Madame Lavoisier ont également traduit des ouvrages de science, signe manifeste que la pratique de celle-ci s'élargit à un plus large public et que se crée un lectorat nouveau, intellectuellement et socialement différent de celui traditionnellement restreint des ouvrages savants en langue latine.