L'importance de la pensée italienne de la race a été longtemps sous-estimée. Cependant, en Italie autant qu'en France ou en Allemagne, nombre d'œuvres littéraires ou de discours scientifiques mobilisent le concept de race dans une perspective aussi bien théorique que politique. Des premières décennies du xixe siècle à la période fasciste, trois moments – philologie romantique, anthropologie positiviste et idéologie fasciste – constituent les jalons d'une archéologie de la pensée italienne de la race dont l'étude révèle un usage spécifique qui engage non seulement le rapport que la Péninsule entretient avec l'autre mais aussi le rapport qu'elle entretient avec elle-même.
Première partie : Aux origines de la pensée de la race en Italie. Littérature, philologie et anthropologie
Deuxième partie : L'anthropologie criminelle. Cartographie du racialisme à l'italienne
Troisième partie : De l'anthropologie criminelle aux discours fascistes
Quatrième partie : Documents
Bibliographie générale
Index
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Table des figures
L'importance de la pensée italienne de la race a été longtemps sous-estimée. Cependant, en Italie autant qu'en France ou en Allemagne, nombre d'œuvres littéraires ou de discours scientifiques mobilisent le concept de race dans une perspective aussi bien théorique que politique. Des premières décennies du xixe siècle à la période fasciste, trois moments – philologie romantique, anthropologie positiviste et idéologie fasciste – constituent les jalons d'une archéologie de la pensée italienne de la race dont l'étude révèle un usage spécifique qui engage non seulement le rapport que la Péninsule entretient avec l'autre mais aussi le rapport qu'elle entretient avec elle-même.