Qui se ferait traiter aujourd'hui de " rouquin ", de " glouton ", de " malheureux ", d'" orgueilleux " ou de " sanglant " rirait sans doute de l'apostrophe, car elle serait, pour l'homme de notre temps, dépourvue de tout contenu critique. Pourtant ces termes constituent des invectives très graves au Moyen Âge. Pour en concevoir la portée négative, il faut comprendre les critères d'exclusion que les mots recouvrent.
Qui se ferait traiter aujourd'hui de " rouquin ", de " glouton ", de " malheureux ", d'" orgueilleux " ou de " sanglant " rirait sans doute de l'apostrophe, car elle serait, pour l'homme de notre temps, dépourvue de tout contenu critique. Pourtant ces termes constituent des invectives très graves au Moyen Âge. Pour en concevoir la portée négative, il faut comprendre les critères d'exclusion que les mots recouvrent.