À travers huit essais, l'auteur prolonge son interrogation initiale sur le lien entre la terreur comme mode de conscience du temps (soudaineté) et la littérature moderne. Celle-ci présente une intemporalité particulière que l'auteur analyse par le concept de présence absolue. Ce faisant, il se rattache à la catégorie du "mal" et au mode temporel du présent pur qui lui est spécifique, sans perspective de passé ni de futur, tels que les avait déjà discernés Georges Bataille. Sceptique à l'égard d'une historisation des phénomènes esthétiques, l'auteur se demande comment l'autonomie esthétique vis-à-vis des idées morales et philosophiques peut être radicalisée jusqu'au point où la question du statut du "mal" dans l'art finit par se poser.
À travers huit essais, l'auteur prolonge son interrogation initiale sur le lien entre la terreur comme mode de conscience du temps (soudaineté) et la littérature moderne. Celle-ci présente une intemporalité particulière que l'auteur analyse par le concept de présence absolue. Ce faisant, il se rattache à la catégorie du "mal" et au mode temporel du présent pur qui lui est spécifique, sans perspective de passé ni de futur, tels que les avait déjà discernés Georges Bataille. Sceptique à l'égard d'une historisation des phénomènes esthétiques, l'auteur se demande comment l'autonomie esthétique vis-à-vis des idées morales et philosophiques peut être radicalisée jusqu'au point où la question du statut du "mal" dans l'art finit par se poser.