Résumé d'une thèse de troisième cycle, cet ouvrage propose une étude originale de lampes romaines du Haut Empire. L'auteur a en effet appliqué à celles-ci une méthode réservée le plus souvent aux vases sigillés, fondée sur l'analyse systématique des associations signature/forme/décor. Le but poursuivi était de vérifier une hypothèse - l'existence de répertoires liés régulièrement, voire de façon spécifique, à chaque signature - et de donner corps, du même coup, à une réalité artisanale : l'atelier. Les résultats obtenus sont très encourageants : des relations privilégiées sont apparues entre divers potiers et l'usage insuffisamment critique que beaucoup font encore des chronologies typologiques a pu être remis en cause. Ce travail appelle la constitution progressive de ...
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Résumé d'une thèse de troisième cycle, cet ouvrage propose une étude originale de lampes romaines du Haut Empire. L'auteur a en effet appliqué à celles-ci une méthode réservée le plus souvent aux vases sigillés, fondée sur l'analyse systématique des associations signature/forme/décor. Le but poursuivi était de vérifier une hypothèse - l'existence de répertoires liés régulièrement, voire de façon spécifique, à chaque signature - et de donner corps, du même coup, à une réalité artisanale : l'atelier. Les résultats obtenus sont très encourageants : des relations privilégiées sont apparues entre divers potiers et l'usage insuffisamment critique que beaucoup font encore des chronologies typologiques a pu être remis en cause. Ce travail appelle la constitution progressive de corpus de référence (marques et poinçons décoratifs) et de répertoires de formes particularisées qui donneront à la lampe sa pleine signification de témoin archéologique et feront sortir de l'obscurité un nouvel artisanat.