Théories ordinaires

Jacques CHEYRONNAUD,Emmanuel PEDLER
Collection
Enquête
Date de publication
7 mars 2013
Résumé
La spécialisation intellectuelle pour laquelle la théorie " savante " s'oppose aux " savoirs ordinaires " doit-elle nous conduire à penser que les savoirs opératoires sont dénués de toute capacité auto-descriptive ? Est-ce qu'inverser ce cadre d'analyse en moquant les formes rationalistes de la théorie nous apporte plus de clarté ?Les auteurs réunis décrivent les formes élémentaires de la théorie qui ne s'assument pas comme telles en mettant en évidence des régimes théoriques, manifestes pour certains, furtifs pour d'autres – le genre des comédies du remariage du cinéma américain des années 1940 mis en lumière par Stanley Cavell par exemple –, en s'intéressant aux théories et savoirs opératoires que produisent les praticiens, qu'il s'agisse des horlogers du XVIIIe siècl ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
22.00 €
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Date de première publication du titre 7 mars 2013
ISBN 9782713223785
EAN-13 9782713223785
Référence 115386-01
Nombre de pages de contenu principal 206
Format 17 x 24 x 0 cm
Poids 398 g

Première partie. Les vies ordinaires de la théorie
E. Pedler et J. Cheyronnaud – Penser les théories ordinaires
Jean-Marie Schaeffer – Entendre et écouter : compétences procédurales et connaissance explicite
Esteban Buch – Le ping-pong de la musique savante et la musique populaire : retour sur une impasse théorique

Deuxième partie. Théories et savoirs opératoires
Liliane Perez – Quels commencements pour la technologie ? Théories ordinaires de la technique et économie artisanale au XVIIIe siècle
Emmanuel Pedler – Les théories ordinaires de la musique ancienne
Valérie Tesnière – Pratiques éditoriales dans le monde scientifique : pratiques de recherche, pratiques de diffusion et pratiques documentaires aux XIXe et XXe siècles

Troisième partie. Genres furtifs et critiques ordinaires
Sandra Laugier – Culture populaire, théorie ordinaire : une philosophie des genres mineurs
Texte inédit de Stanley Cavell (traduction de l'américain)
Jacques Cheyronnaud – Le genre artistique comme théorisation. La mise en genre du Music-hall

La spécialisation intellectuelle pour laquelle la théorie " savante " s'oppose aux " savoirs ordinaires " doit-elle nous conduire à penser que les savoirs opératoires sont dénués de toute capacité auto-descriptive ? Est-ce qu'inverser ce cadre d'analyse en moquant les formes rationalistes de la théorie nous apporte plus de clarté ?Les auteurs réunis décrivent les formes élémentaires de la théorie qui ne s'assument pas comme telles en mettant en évidence des régimes théoriques, manifestes pour certains, furtifs pour d'autres – le genre des comédies du remariage du cinéma américain des années 1940 mis en lumière par Stanley Cavell par exemple –, en s'intéressant aux théories et savoirs opératoires que produisent les praticiens, qu'il s'agisse des horlogers du XVIIIe siècle, des musiciens et chefs d'ensembles de la musique ancienne, du music-hall, des fictions télévisuelles contemporaines, ou des pratiques et outils éditoriaux du monde universitaire au XIXe ou XXe siècles.

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