L'ouvrage analyse la construction d'un espace migratoire entre le Maroc et l'Europe, celui de la confédération tribale des Aït Ayad, population berbérophone du Moyen Atlas marocain. Il s'agit de rendre intelligible la complexité de leurs différents champs migratoires des années 1960 à aujourd'hui. Les parcours sont révélateurs de nouvelles formes de migrations internationales, qu'on ne peut plus concevoir comme statiques mais au contraire prenant forme dans une société en mouvement : hier le migrant, pour réussir sa migration, faisait appel à une sédentarisation durable, aujourd'hui, plus il circule et plus il a de chance de " s'en sortir ".
Espace humain des Aït Ayad au Maroc. Situation géographique, économique, sociale et migratoire Organisation des filières migratoires en France, entre Angers, Dijon et Lunel
Construction d'un espace de l'entre deux, entre Beni Ayatt et Angers
Émergence de nouveaux pôles d'arrivée de l'Espagne à l'Italie
Un nouveau contexte spatial européen. Un nouvel espace migratoire pour les Marocains
L'Espagne, espace de transit et d'installation pour les Aït Ayad
L'Italie, une autre dimension de la migration des Aït Ayad
Complexification de l'espace migratoire. Vers de nouvelles formes de circulations migratoires
De la circulation migratoire à la construction de territoires circulatoires. Comment circuler aujourd'hui quand on est Marocain ?
Typologie des nouvelles figures migratoires émergentes chez les Marocains et création d'un espace migratoire international
Postface d'Emmanuel Ma Mung et Christian Pihet
L'ouvrage analyse la construction d'un espace migratoire entre le Maroc et l'Europe, celui de la confédération tribale des Aït Ayad, population berbérophone du Moyen Atlas marocain. Il s'agit de rendre intelligible la complexité de leurs différents champs migratoires des années 1960 à aujourd'hui. Les parcours sont révélateurs de nouvelles formes de migrations internationales, qu'on ne peut plus concevoir comme statiques mais au contraire prenant forme dans une société en mouvement : hier le migrant, pour réussir sa migration, faisait appel à une sédentarisation durable, aujourd'hui, plus il circule et plus il a de chance de " s'en sortir ".