" Ah! c'est pénible pour un coeur aimant de rester muet. "Tels sont les mots qu'écrit un jeune Neuchâtelois au retour d'un voyage d'affaires à Orvin par une froide matinée de novembre 1901, brusquement saisi d'amour pour une jeune femme seulement entraperçue, qui mettra cinq mois à répondre à ses avances… et plus d'une année encore à envisager le mariage.Par le biais de lettres conservées aux Archives de la vie ordinaire, Ariane Brunko-Méautis et François Zosso vous invitent à sonder les coeurs de quatre couples au début du siècle dernier. On découvre dans ces correspondances l'importance des convenances sociales, l'emprise de la religion, le poids des familles, la difficulté pour les femmes de conquérir leur indépendance, les doutes et les élans de jeunes gens qui ne s ...
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Ariane Brunko-Méautis – Une demande en mariage au début du XXe siècle ou Coup de foudre à Orvin
François Zosso – Une idylle entre beau Danube bleu et lac de Neuchâtel. Lettres d'Hugo de Crignis à Gilberte Elzingre 1907-1909
François Zosso – Ce que femme veut… Lettres de Paul Baillod à Inès Bourquin 1906-1915
Ariane Brunko-Méautis – " Une petite flamme en moi s'est allumée… " Lettres de Jaques Henriod et d'Elisabeth Veyrassat, 1916-1918
Les auteurs
" Ah! c'est pénible pour un coeur aimant de rester muet. "Tels sont les mots qu'écrit un jeune Neuchâtelois au retour d'un voyage d'affaires à Orvin par une froide matinée de novembre 1901, brusquement saisi d'amour pour une jeune femme seulement entraperçue, qui mettra cinq mois à répondre à ses avances… et plus d'une année encore à envisager le mariage.Par le biais de lettres conservées aux Archives de la vie ordinaire, Ariane Brunko-Méautis et François Zosso vous invitent à sonder les coeurs de quatre couples au début du siècle dernier. On découvre dans ces correspondances l'importance des convenances sociales, l'emprise de la religion, le poids des familles, la difficulté pour les femmes de conquérir leur indépendance, les doutes et les élans de jeunes gens qui ne sont pas libres de se rencontrer quand ils le désirent. Pour maintenir vivante la flamme qui les consume, il leur reste la plume, l'encrier et le papier à lettres…Ces lettres conservées précieusement par les femmes – seul un des quatre échanges de correspondance comprend les lettres des deux partenaires – nous éclairent sur le quotidien des familles, le travail, les loisirs, les aléas de la vie. Ces tranches de vie dépeignent un monde bourgeois harmonieux, où chacun semble vivre en bonne intelligence avec son prochain, sous la protection de Dieu.