Benjamin Erhard (1766-1827), par sa pensée politique, se situe, au lendemain de la Révolution française, dans le clan des " Jacobins allemands ". Mais, par sa réflexion proprement philosophique, c'est par rapport à Kant et à Fichte qu'il convient de le situer.Dans l'Apologie du diable – article publié en 1795 dans le Philosophisches Journal de Niethammer et traduit ici en français pour la première fois –, il traite des rapports de la morale et du droit. " En soulignant la positivité du droit face à la morale, dit un commentateur, il a manifestement influencé la conception de Fichte ".
Benjamin Erhard (1766-1827), par sa pensée politique, se situe, au lendemain de la Révolution française, dans le clan des " Jacobins allemands ". Mais, par sa réflexion proprement philosophique, c'est par rapport à Kant et à Fichte qu'il convient de le situer.Dans l'Apologie du diable – article publié en 1795 dans le Philosophisches Journal de Niethammer et traduit ici en français pour la première fois –, il traite des rapports de la morale et du droit. " En soulignant la positivité du droit face à la morale, dit un commentateur, il a manifestement influencé la conception de Fichte ".