André Stanguennec analyse les rapports entre peinture et philosophie modernes, depuis la peinture romantique allemande, l'impressionnisme et l'abstraction, jusqu'au ready-made, à l'art conceptuel et aux pratiques photographiques ou vidéofilmiques contemporaines. À cette fin, il met en œuvre trois démarches articulées : une philosophie de la culture (Cassirer, Panofsky, Goodman) ; une pensée dialectique (Hegel, Danto, Jameson) ; une phénoménologie de l'art (Husserl, Heidegger, Gadamer, Sartre, Merleau-Ponty). En esquissant une histoire phénoménologique de la peinture moderne, ce livre tente de penser l'émergence de ce qui serait une nouvelle volonté d'art (Kunstwollen).
Iconographie, iconologie et " volonté d'art " (Kunstwollen)
Opinion commune, peinture et philosophie moderne
Représentation, figuration, abstraction
Significations iconiques et significations plastiques
Plasticité passive et plasticité active
Les correspondances entre peindre et philosopher
Importance de l'opinion privée et publique dans la modernité
Première correspondance phénoménologique entre peindre et philosopher : critique des images doxiques de représentation
Deuxième correspondance phénoménologique : actualiser et recentrer les virtualités de l'opinion
Troisième correspondance phénoménologique : une collaboration et un échange possibles entre peintre et philosophe
Deux orientations cognitives de la peinture moderne
Particularités et limites phénoménologiques de ces courants cognitifs
Peintures d'essences exactes et peintures d'essences morphologiques
Peintures d'essences progressives et peintures d'essences régressives
Brève histoire phénoménologique de la peinture moderne
Caractères historiques de la peinture moderne selon Hegel
Deux exemples de résistance à l'irréligiosité de la peinture moderne : la peinture romantique allemande et le mysticisme de Kandinsky
La peinture moderne affranchie de la religion : le cogito de Manet
De Manet aux avant-gardes
Des avant-gardes aux postmodernes
De la peinture postmoderne vers un art post-postmoderne : une double déspécification
Les limites de l'art postmoderne dans l'analyse d'A. Danto
Fin, suspens ou reprise d'une histoire mondiale de l'art ?
La déspécification matérielle de l'art post-postmoderne
La déspécification dispositionnelle de l'art post-postmoderne
André Stanguennec analyse les rapports entre peinture et philosophie modernes, depuis la peinture romantique allemande, l'impressionnisme et l'abstraction, jusqu'au ready-made, à l'art conceptuel et aux pratiques photographiques ou vidéofilmiques contemporaines. À cette fin, il met en œuvre trois démarches articulées : une philosophie de la culture (Cassirer, Panofsky, Goodman) ; une pensée dialectique (Hegel, Danto, Jameson) ; une phénoménologie de l'art (Husserl, Heidegger, Gadamer, Sartre, Merleau-Ponty). En esquissant une histoire phénoménologique de la peinture moderne, ce livre tente de penser l'émergence de ce qui serait une nouvelle volonté d'art (Kunstwollen).