L'imaginaire valéryen attribue à la femme les facultés de recevoir, de concevoir, de produire, de reproduire ; l'homme, tout au contraire, est pure réserve : il ne reçoit ni ne produit, il n'est pas poète. Le sentiment de sa vocation poétique ne peut donc s'éprouver que dans l'horreur de devenir femme ; il faudra un long parcours intérieur pour aboutir à un équilibre faisant sa part à l'inspiration. L'ouvrage retrace, à travers l'étude détaillée de quelques poèmes, l'évolution de ce conflit psychologique à signification métaphysique.
L'imaginaire valéryen attribue à la femme les facultés de recevoir, de concevoir, de produire, de reproduire ; l'homme, tout au contraire, est pure réserve : il ne reçoit ni ne produit, il n'est pas poète. Le sentiment de sa vocation poétique ne peut donc s'éprouver que dans l'horreur de devenir femme ; il faudra un long parcours intérieur pour aboutir à un équilibre faisant sa part à l'inspiration. L'ouvrage retrace, à travers l'étude détaillée de quelques poèmes, l'évolution de ce conflit psychologique à signification métaphysique.