Linguistique et poétique

L'énonciation littéraire francophone
Mussanji NGALASSO-MWATHA
Collection
CELFA
Date de publication
5 mars 2009
Résumé
Les textes présentés dans cet ouvrage développent une réflexion sur la nécessité de penser la langue d'écriture comme un espace de fiction et de friction. L'écrivain francophone, qu'il soit du Québec ou de la Belgique, du Maghreb ou de l'Afrique subsaharienne, d'Haïti ou du Pacifique, se trouve fréquemment dans une situation de décalage langagier tel qu'il doit s'exprimer dans une langue seconde qu'il maîtrise moins bien que sa langue maternelle, alors que celle-ci est exclue des usages littéraires reconnus. Le sentiment de la langue qui hante l'écrivain en situation de diglossie, donc d'insécurité linguistique, est supposé partagé par le lecteur qui est son pendant naturel et dont l'auteur se donne l'image dès qu'il se met à écrire. ici l'énergie linguistique, basée su ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
20.00 €
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Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 5 mars 2009
ISBN 9782867815409
EAN-13 9782867815409
Référence 112491-20
Nombre de pages de contenu principal 268
Format 16 x 24 x 1.5 cm
Poids 492 g

Présentation : Ngalasso-Mwatha, Musanji
Gauvin, Lise, Décalage langagier : le sentiment de la langue chez les écrivains québécois
Kitenge-Ngoy, Tunda, Phénomène d' énonciation : la conscience du lecteur chez V. Y. Mudimbe
Lucas, Rafaël, L' énergie linguistique dans l'oeuvre de Frankétienne
Dutard, Patrick, Les deux littératures francophones du Pacifique
Ngal, Georges, Écriture et " un devenir autre de la langue " dans le roman africain
Vignondé, Jean-Norbert, Aspects et limites de l'initiative créatrice chez Olympe Bhêly Quénum
Djiropo, Koukougnon J-P Richard, Un discours éclaté à la conquête
de la liberté dans D'éclairs et de foudre de Jean-Marie Adiaffi
Ricard, Alain, Sur un atelier d' écriture à Lubumbashi
Amegbleame, Simon Agbeko, L'usage du style oral dans le roman de Féix Couchoro
Gouvard, Jean-Michel, Écrir' comme on parle ? A propos des apocopes, syncopes et épentèses dans la balancelle de tristan corbière
Abdelkader, Yamna, Poétiques de l'incomplétude, mythe d'une langue totalisatrice en poésie maghrébine francophone
Devésa, Jean-Michel, Les élégies majeures ou " la plainte a` voix d'ombre "
Go, Issou, La poétique du roman magique africain
Mendo Ze, Gervais, Propositions pour l'ethnostylistique
Mbondji-Mouelle, Marie-Madeleine, Littérature et communication en français dans le sous-système anglophone au Cameroun
De Cauna, Jacques, L'onomastique haïtienne : aspects, origines et problèmes de l'anthroponymie et de la toponymie d'Haïti
Kasoro Tumbwe, Romain, Langue, discours et pouvoir dans l'histoire de la République Démocratique du Congo, société diglossique
Notice bio-bibliographique de Michel Hausser.

Les textes présentés dans cet ouvrage développent une réflexion sur la nécessité de penser la langue d'écriture comme un espace de fiction et de friction. L'écrivain francophone, qu'il soit du Québec ou de la Belgique, du Maghreb ou de l'Afrique subsaharienne, d'Haïti ou du Pacifique, se trouve fréquemment dans une situation de décalage langagier tel qu'il doit s'exprimer dans une langue seconde qu'il maîtrise moins bien que sa langue maternelle, alors que celle-ci est exclue des usages littéraires reconnus. Le sentiment de la langue qui hante l'écrivain en situation de diglossie, donc d'insécurité linguistique, est supposé partagé par le lecteur qui est son pendant naturel et dont l'auteur se donne l'image dès qu'il se met à écrire. ici l'énergie linguistique, basée sur une économie de l'abondance lexicale et sémantique est mise au service d'une stratégie d'écriture.On est en présence d'une forme plus ou moins violente de renouvellement de la langue seconde, une langue " volée " au colonisateur. Vol, viol et violence sont sereinement revendiqués et assumés comme un droit, celui d'écrire autrement, voire d'écrire mal, une langue non naturelle librement choisie. On s'aperçoit alors que l'écriture en langue seconde, par la création ou par la traduction, révèle inévitablement l'imaginaire qui habite la langue première de l'auteur. Cette pratique plus ou moins angoissée de l'écriture, loin d'être une cause de naufrage, se révèle être un extraordinaire moteur de créativité littéraire, donc de poéticité. Musanji Ngalasso-Mwatha, Professeur de sociolinguistique et de linguistique africaine à l'Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, est Directeur du CELFa (Centre d'Etudes Linguistiques et Littéraires Francophones et africaines). Ce centre regroupe chercheurs en langues et littératures africaines et spécialistes des grandes aires francophones

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