Au sud–est du Massif central, sur de moyennes montagnes et de hauts plateaux, les Gabales contrôlaient les routes qui joignaient les vallées du Rhône et de la Garonne et qui reliaient les Arvernes du Centre de la Gaule aux Arécomiques du Midi. La montée des Cévennes s'effectuait déjà par les drailles. Les innombrables nécropoles tumulaires montrent que ce territoire était déjà fort peuplé aux âges du Fer, avant la Conquête.Les Romains y ont d'abord été attirés par l'exploitation de mines à proximité de la nouvelle province de Narbonnaise dès le IIe siècle av. J.-C. Le mausolée qui a été construit à la mémoire de Lucius Pomponius Bassulus et Lucius Pomponius Balbinus, famille qui avait fait fortune dans l'exploitation de ces mines au Haut Empire, constitue un témoignage ...
Lire la suite
Laurent Massé - Cadre géographique et géologique Gilbert Fages - La Lozère au cours de la Protohistoire Alain Ferdière - La cité des Gabales dans l'histoire : les textes Alain Trintignac - La cité des Gabales : le Gévaudan gallo-romain Emmanuel Marot - Production et consommation céramique durant l'Antiquité dans la cité des Gabales Françoise Prévot - La christianisation de la cité des Gabales : IVe - VIe siècles)
Pré-inventaire archéologique Index thématique Index des communes Index des lieux-dits Index des figures Carte administrative de la Lozère Carte INSEE des communes
Au sud–est du Massif central, sur de moyennes montagnes et de hauts plateaux, les Gabales contrôlaient les routes qui joignaient les vallées du Rhône et de la Garonne et qui reliaient les Arvernes du Centre de la Gaule aux Arécomiques du Midi. La montée des Cévennes s'effectuait déjà par les drailles. Les innombrables nécropoles tumulaires montrent que ce territoire était déjà fort peuplé aux âges du Fer, avant la Conquête.Les Romains y ont d'abord été attirés par l'exploitation de mines à proximité de la nouvelle province de Narbonnaise dès le IIe siècle av. J.-C. Le mausolée qui a été construit à la mémoire de Lucius Pomponius Bassulus et Lucius Pomponius Balbinus, famille qui avait fait fortune dans l'exploitation de ces mines au Haut Empire, constitue un témoignage de l'intérêt capital qu'on portait à cette activité.L'autre grande production des Gabales concerne la poix : on verra dans ce pré-inventaire les découvertes d'innombrables urnes, et les vestiges de ce qu'on pense être de nombreux villages de résiniers.Enfin, à travers la richesse de ce pré-inventaire, on mesurera les progrès de l'archéologie locale. La précédente C.A.G. 48 parue en 1989, fondée sur la thèse de D. Fabrié soutenue en 1982, comptait 144 pages. Celle-ci, en 2012, est forte de 533 pages.