Ce collectif aborde la question du lien au monde porté par une parole marquée esthétiquement par le minimalisme et s'attache à dégager ce que ce langage du peu vise à établir. Le livre se structure alors autour de trois axes : "potentialité du peu", "matières du peu", "retraits du peu". La première partie aborde ainsi le "dire du peu" sur son aspect énergétique, et le décline de la "graine" à la "ruine" des mots. La seconde partie, elle, s'arrête sur la capacité que le "dire du peu" a à absorber des perceptions jugées mineures voire insignifiantes et à dégager en elles des noyaux de questionnements ontologiques fondamentaux. Le troisième volet du livre, quant à lui, se centre sur les moyens esthétiques qui permettent à ce "dire du peu" de tailler, réduire, concentrer la ...
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Ce collectif aborde la question du lien au monde porté par une parole marquée esthétiquement par le minimalisme et s'attache à dégager ce que ce langage du peu vise à établir. Le livre se structure alors autour de trois axes : "potentialité du peu", "matières du peu", "retraits du peu". La première partie aborde ainsi le "dire du peu" sur son aspect énergétique, et le décline de la "graine" à la "ruine" des mots. La seconde partie, elle, s'arrête sur la capacité que le "dire du peu" a à absorber des perceptions jugées mineures voire insignifiantes et à dégager en elles des noyaux de questionnements ontologiques fondamentaux. Le troisième volet du livre, quant à lui, se centre sur les moyens esthétiques qui permettent à ce "dire du peu" de tailler, réduire, concentrer la parole sur une frange minimale de mots; sont alors abordées les questions de la coupure, du retranchement de l'appareil perceptif sur une posture d'accueil au monde plus en prise avec l'épuré, la nudité, le creusement du figuratif.