Cette interrogation de fond, qui traverse mon travail, il me semble qu'on peut la résumer sommairement de la manière suivante: comment la société française, qui est l'une des plus sécularisées du monde, mais qui a été par le passé si profondément façonnée par le catholicisme, en est aujourd'hui très largement " sortie ", au sens où Marcel Gauchet parle de " sortie de la religion ", c'est à-dire comme cadre structurant de sa vie collective, de ses lois, de ses moeurs, de ses valeurs et de sa culture? À quels rythmes, selon quelles voies, jusqu'à quel point, moyennant quelles compensations et décompensations?
Cette interrogation de fond, qui traverse mon travail, il me semble qu'on peut la résumer sommairement de la manière suivante: comment la société française, qui est l'une des plus sécularisées du monde, mais qui a été par le passé si profondément façonnée par le catholicisme, en est aujourd'hui très largement " sortie ", au sens où Marcel Gauchet parle de " sortie de la religion ", c'est à-dire comme cadre structurant de sa vie collective, de ses lois, de ses moeurs, de ses valeurs et de sa culture? À quels rythmes, selon quelles voies, jusqu'à quel point, moyennant quelles compensations et décompensations?