" Je crois bien que je suis l'homme d'un seul livre " affirme Kateb Yacine en 1967. " À l'origine, c'était un poème qui s'est transformé en romans et en pièces de théâtre, mais c'est toujours la même œuvre que je laisserai comme je l'ai commencée, c'est-à-dire à la fois à l'état de ruines et à l'état de chantier. " Vingt ans après la mort du poète, il paraît opportun de proposer une lecture de cette œuvre unitaire et étoilée, à partir d'outils critiques diversifiés (narratologie, sociocritique, poétique des genres), en s'intéressant à la manière dont les forgeries de l'écrivain, en prise sur la réalité de l'histoire algérienne, témoignent d'une énergie du renouvellement, qui n'exclut pas le détour par le territoire des ancêtres, " la plus forte des multitudes ".
" Je crois bien que je suis l'homme d'un seul livre " affirme Kateb Yacine en 1967. " À l'origine, c'était un poème qui s'est transformé en romans et en pièces de théâtre, mais c'est toujours la même œuvre que je laisserai comme je l'ai commencée, c'est-à-dire à la fois à l'état de ruines et à l'état de chantier. " Vingt ans après la mort du poète, il paraît opportun de proposer une lecture de cette œuvre unitaire et étoilée, à partir d'outils critiques diversifiés (narratologie, sociocritique, poétique des genres), en s'intéressant à la manière dont les forgeries de l'écrivain, en prise sur la réalité de l'histoire algérienne, témoignent d'une énergie du renouvellement, qui n'exclut pas le détour par le territoire des ancêtres, " la plus forte des multitudes ".