L'activité patrimoniale est-elle de même nature que l'activité historienne, se demande François Chappé ? L'une serait-elle subjective, quand l'autre se pare des vertus de l'objectivité ? Rien n'est moins simple, répond-il. Tout dépend, en fait, du traitement que l'on fait subir aux traces du passé, et de l'usage que l'on assigne à la mémoire. L'objectivité étant aussi inaccessible que l'humanisme est nécessaire, toute réflexion sur le passé devrait reposer sur une éthique, véritable idéal universaliste, dont l'auteur définit les contours, les limites, les ressources, et dont il explique qu'elle est le meilleur attribut du citoyen. Avec une préface d'Alain Cabantous.
Préface d'Alain Cabantous Présentation de Jean-Yves Andrieux et André Lespagnol
La science des traces n'existe pas
L'obligation idéologique
L'autonomie de la mémoire
Le concept discriminant du " bien "
La promotion des identités
Les mises en scène
Les possibles dérives de l'activité patrimoniale
Problèmes et impasses propres à l'activité historique
Impasses et dérives communes
Les dispositions communes
Le pacte avec le lecteur
L'activité patrimoniale est-elle de même nature que l'activité historienne, se demande François Chappé ? L'une serait-elle subjective, quand l'autre se pare des vertus de l'objectivité ? Rien n'est moins simple, répond-il. Tout dépend, en fait, du traitement que l'on fait subir aux traces du passé, et de l'usage que l'on assigne à la mémoire. L'objectivité étant aussi inaccessible que l'humanisme est nécessaire, toute réflexion sur le passé devrait reposer sur une éthique, véritable idéal universaliste, dont l'auteur définit les contours, les limites, les ressources, et dont il explique qu'elle est le meilleur attribut du citoyen. Avec une préface d'Alain Cabantous.