Les dieux de Platon

Jérôme LAURENT
Date de publication
1er janvier 2003
Résumé
Platon n'a pas écrit de dialogue dont le thème eût été le divin ou la divinité, comme il l’a fait pour la justice, la science ou l’amitié. Sans doute parce qu’il est plus difficile de parler avec certitude des dieux que des « affaires humaines », mais certainement aussi parce que, dans tous les dialogues, les dieux sont présents comme l’horizon de perfection que les hommes doivent chercher à rejoindre. Socrate ne reçoit-il pas un « signal divin » qui lui interdit parfois d’agir? Le Phèdre n’affirme-t-il pas que les âmes humaines ont suivi le « cortège » d’un dieu? Le Timée et le livre X des Lois, enfin, ne proposent-ils pas la première réflexion développée sur l’activité providentielle de la divinité? Dès lors les dieux traditionnels du panthéon homérique s’inscrivent d ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
25.00 €
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Date de première publication du titre 2003
ISBN 9782841331994
EAN-13 9782841331994
Référence C00065-45
Nombre de pages de contenu principal 302
Format 14 x 22 x 2 cm
Poids 446 g
Platon n'a pas écrit de dialogue dont le thème eût été le divin ou la divinité, comme il l’a fait pour la justice, la science ou l’amitié. Sans doute parce qu’il est plus difficile de parler avec certitude des dieux que des « affaires humaines », mais certainement aussi parce que, dans tous les dialogues, les dieux sont présents comme l’horizon de perfection que les hommes doivent chercher à rejoindre. Socrate ne reçoit-il pas un « signal divin » qui lui interdit parfois d’agir? Le Phèdre n’affirme-t-il pas que les âmes humaines ont suivi le « cortège » d’un dieu? Le Timée et le livre X des Lois, enfin, ne proposent-ils pas la première réflexion développée sur l’activité providentielle de la divinité? Dès lors les dieux traditionnels du panthéon homérique s’inscrivent dans l’ordre du monde aux côtés des astres qui sont les « nouvelles » divinités de Platon. Les dieux ont en commun avec les hommes de pouvoir contempler les Formes intelligibles. Ils ne sont donc pas le fondement ultime de la nature, mais comme son ornement le plus achevé. Car les dieux ont un corps et une existence déterminée, sans connaître la neutralité impersonnelle des Formes, et de la plus célèbre d’entre elles: la Forme du Bien.

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