La théorie de la civilisation communément admise de nos jours prétend que, comparés à nous, les hommes du Moyen Âge, mais aussi les membres des sociétés dites primitives, auraient moins réprimé et régulé leurs pulsions et leurs émotions. Hans Peter Duerr apporte aujourd'hui la preuve que cette théorie est erronée, qu'elle ne rend justice ni aux peuples étrangers à notre civilisation ni à notre passé. En analysant les représentations de la nudité, de la sexualité et des fonctions corporelles, l'auteur entreprend une réévaluation (en fait une réinterprétation) des sources qui fondent la théorie courante, notamment la notion du processus de civilisation de Norbert Elias. Ainsi, Hans Peter Duerr développe une histoire de la culture et une ethnologie de la pudeur sexuelle, e ...
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La théorie de la civilisation communément admise de nos jours prétend que, comparés à nous, les hommes du Moyen Âge, mais aussi les membres des sociétés dites primitives, auraient moins réprimé et régulé leurs pulsions et leurs émotions. Hans Peter Duerr apporte aujourd'hui la preuve que cette théorie est erronée, qu'elle ne rend justice ni aux peuples étrangers à notre civilisation ni à notre passé. En analysant les représentations de la nudité, de la sexualité et des fonctions corporelles, l'auteur entreprend une réévaluation (en fait une réinterprétation) des sources qui fondent la théorie courante, notamment la notion du processus de civilisation de Norbert Elias. Ainsi, Hans Peter Duerr développe une histoire de la culture et une ethnologie de la pudeur sexuelle, englobant non seulement l'histoire occidentale depuis ses débuts, mais aussi celle des peuples ayant vécu à la périphérie des prétendues hautes civilisations.