En territoire ennemi.

Expériences d'occupation, transferts, héritages (1914-1949)
James CONNOLLY,Emmanuel DEBRUYNE,Élise JULIEN,Matthias MEIRLAEN
Date de publication
9 janvier 2018
Résumé
Vivre une occupation militaire, c'est vivre avec l'ennemi. Les contributions ici réunies proposent de redécouvrir ces occupations, en 14-18 comme en 39-45 ou durant les sorties de guerre, en France et en Belgique comme en Pologne, en Afrique centrale ou en Allemagne. Entre dialogue et rapport de force, occupants et occupés s'adaptent à une coexistence imposée par le sort des armes.Les expériences françaises et belges de la Grande Guerre montrent d'abord des occupés pris entre normes de conduite collectives – imposant une distance avec l'occupant – et stratégies d'accommodation individuelle – pouvant conduire au rapprochement. De ces tensions et des souffrances de l'occupation émerge une mémoire complexe aux multiples déclinaisons locales.À une échelle plus vaste, les oc ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 9 janvier 2018
ISBN 9782757419243
EAN-13 9782757419243
Référence 122413-54
Nombre de pages de contenu principal 234
Format 16 x 24 x 1.4 cm
Poids 389 g

Préface

Sophie De Schaepdrijver

 

Introduction : les occupations de la Grande Guerre et leurs héritières, 1914-1949

James Connolly, Emmanuel Debruyne, Élise Julien, Matthias Meirlaen

 

Partie I : Expériences d'occupations lors de la Première Guerre mondiale sur le front Ouest

 

Préambule 1 – Occupation et rapprochements avec l'ennemi

Annette Becker, Emmanuel Debruyne

 

Attentes et stratégies des plaignants dans les affaires de dénonciation à l'ennemi (Anvers, 1918-1921)

Gertjan Leenders

 

À contre-courant : les agents du contre-espionnage allemand en Belgique occupée durant la Première Guerre mondiale

Mélanie Bost, Élise Rezsöhazy

 

L'épuration des bourgmestres belges après la Première Guerre mondiale (1918-1921)

Jan Naert

 

Préambule 2 – Les sociétés occupées : de l'expérience à la mémoire

Élise Julien, Philippe Nivet

 

Peut-on faire une lecture sociale de l'expérience d'occupation ?

Philippe Salson

 

Les normes de conduite en Belgique occupée

Antoon Vrints

 

Les traces mémorielles de l'occupation 1914-1918 dans trois villes belges : Bruxelles, Anvers et Liège

Laurence van Ypersele, Karla Vanraepenbusch

 

Une mémoire difficile : commémorer la Grande Guerre dans le Nord et le Pas-de-Calais occupés

Matthias Meirlaen

 

Partie II : Occupations et transferts d'expérience : d'un front à l'autre, d'une guerre à l'autre

 

Préambule 3 – D'une guerre mondiale à l'autre, quelles leçons pour les occupants et les occupés ?

Matthias Meirlaen

 

Des " Streifkorps " au " Werwolf " ? Arthur Ehrhardt et le transfert diachronique des savoirs austro-hongrois en matière de contre-insurrection

Heiko Brendel

 

Écrire l'histoire comme pratique d'occupation : l'administration militaire allemande en Belgique d'une occupation à l'autre

Marnix Beyen, Svenja Weers

 

Les expériences belges d'occupation autour de la Grande Guerre : quelle mobilisation du Règlement de La Haye ?

Thomas Graditzky

 

Du patriotisme à l'accommodation : autorités locales et occupations à Bruxelles

Chantal Kesteloot, Bénédicte Rochet

 

Préambule 4 – Regards croisés sur le traitement des occupés et les renversements d'occupations

James Connolly

 

Entre mépris et génocide : soldats allemands et Juifs d'Europe de l'Est pendant les deux guerres mondiales

Leonid Rein

 

Contre " l'ennemi à l'arrière " : la répression allemande en Europe occupée, 1939-1945

Barbara Lambauer

 

La juste sévérité : pacifier la zone française en Allemagne occupée, 1945-1949

Drew Flanagan

 

Conclusion

James Connolly, Emmanuel Debruyne, Élise Julien, Matthias Meirlaen

 

Présentation des auteur.e.s

Index des noms de lieux et des noms de personnes

Vivre une occupation militaire, c'est vivre avec l'ennemi. Les contributions ici réunies proposent de redécouvrir ces occupations, en 14-18 comme en 39-45 ou durant les sorties de guerre, en France et en Belgique comme en Pologne, en Afrique centrale ou en Allemagne. Entre dialogue et rapport de force, occupants et occupés s'adaptent à une coexistence imposée par le sort des armes.Les expériences françaises et belges de la Grande Guerre montrent d'abord des occupés pris entre normes de conduite collectives – imposant une distance avec l'occupant – et stratégies d'accommodation individuelle – pouvant conduire au rapprochement. De ces tensions et des souffrances de l'occupation émerge une mémoire complexe aux multiples déclinaisons locales.À une échelle plus vaste, les occupations s'avèrent en outre liées entre elles par de multiples transferts. Quels que soient la période et le lieu, les occupations passées ou éloignées contribuent ainsi à nourrir le face-à-face entre occupants et occupés

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