Pour une géographie du pouvoir

Yann CALBÉRAC
Date de publication
7 mars 2019
Résumé
Rééditer Pour une géographie du pouvoir près de quarante ans après sa publication initiale en 1980 constitue une forme de manifeste, tant la réception de ce livre a été contrastée: décrié par ses pairs au moment de sa sortie, reconnu aujourd'hui par Claude Raffestin lui-même comme " hétérodoxe ", il s'agit d'un ouvrage qui continue de marquer durablement ses lecteurs. S'il reste d'une actualité si vive aujourd'hui, c'est parce qu'il aurait pu s'intituler Pour une géographie du territoire, notion centrale dans la géographie contemporaine. Il définit en effet la territorialité comme médiation spatiale des rapports sociaux, un apport majeur pour toutes les sciences sociales. Proposant de mettre en avant l'espace d'autonomie qui existe dans la perception et la construction ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
22.00 €
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Date de première publication du titre 7 mars 2019
ISBN 9791036201134
EAN-13 9791036201134
Référence 123202-46
Nombre de pages de contenu principal 346
Format 15 x 23 x 1.9 cm
Poids 511 g

Anne-Laure A milhat Szary – Préface à la seconde édition

Roger Brunet – Préface de l'édition originale de 1980

Remarques liminaires

Première partie. D'une problématique à une autre

Chapitre I : Critique de la géographie politique classique
I. Émergence de la géographie politique
II. Géographie politique ou géographie de l'État ?
III. Le langage de la géographie de l'État

Chapitre II :Éléments pour une problématique relationnelle
I. Qu'est-ce qu'une problématique ?
II. Identification de la relation
III. Les éléments constitutifs de la relation

Chapitre III : Le pouvoir
I. Qu'est-ce que le pouvoir ?
II. Les enjeux du pouvoir
III. Le champ du pouvoir

Deuxième partie. La population et le pouvoir

Chapitre I : Dénombrement et pouvoir
I. La représentation de la population : première emprise du pouvoir
II. Les acteurs et leurs finalités
III. Contrôle et gestion des flux naturels
IV. Contrôle et gestion des flux migratoires

Chapitre II : Langue et pouvoir
I. Les fonctions du langage
II. La langue comme ressource
III. La langue et les relations de pouvoir

Chapitre III : Religion et pouvoir
I. Le sacré et le profane
II. Les relations État-Église
III. Le réveil de l'islam

Chapitre IV : Races, ethnies et pouvoir
I. Le rôle et la signification des différences
II. Les formes de discrimination

Troisième partie. Le territoire et le pouvoir

Chapitre I : Qu'est-ce que le territoire ?
I. De l'espace au territoire
II. Le système territorial
III. La territorialité

Chapitre II : Les quadrillages du pouvoir
I. Limites et frontières
II. Changement de pouvoir – changement de maillage
III. Changement de mode de production – changement de maillage
IV. À la recherche d'une nouvelle maille : la région

Chapitre III : Nodosité, centralité et marginalité
I. Les lieux du pouvoir
II. Les capitales et le pouvoir
III. Régions, nations, grands espaces et pouvoir

Chapitre IV : Les réseaux et le pouvoir
I. La circulation et la communication
II. Les acteurs et la circulation
III. Les acteurs et la communication

Quatrième partie. Les ressources et le pouvoir

Chapitre I : Qu'est-ce que les ressources ?
I. Matière, ressource, technicité
II. Ressources renouvelables et ressources non renouvelables
III. La mobilisation des ressources

Chapitre II : Les acteurs et leurs stratégies
I. Les composantes de la stratégie
II. Le Japon et le transfert de technologie
III. Les multinationales et le transfert technologique
IV. Les stratégies des technologies intermédiaires

Chapitre III : Les ressources comme " armes politiques "
I. Quelles ressources ?
II. Les céréales et particulièrement le blé
III. Les ressources énergétiques
IV. Le cuivre et l'aluminium

Remarques finales

Rééditer Pour une géographie du pouvoir près de quarante ans après sa publication initiale en 1980 constitue une forme de manifeste, tant la réception de ce livre a été contrastée: décrié par ses pairs au moment de sa sortie, reconnu aujourd'hui par Claude Raffestin lui-même comme " hétérodoxe ", il s'agit d'un ouvrage qui continue de marquer durablement ses lecteurs. S'il reste d'une actualité si vive aujourd'hui, c'est parce qu'il aurait pu s'intituler Pour une géographie du territoire, notion centrale dans la géographie contemporaine. Il définit en effet la territorialité comme médiation spatiale des rapports sociaux, un apport majeur pour toutes les sciences sociales. Proposant de mettre en avant l'espace d'autonomie qui existe dans la perception et la construction d'une relation de pouvoir, l'ouvrage exprime une géographie engagée qui pose les bases de la géopolitique critique. Par la centralité de son analyse relationnelle, son examen des ressources et des flux, il ouvre des pistes vers une écologie politique alors inédite.

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