Jusqu'à présent, les abbayes de moniales cisterciennes qui se multiplièrent en Castille à partir des années 1160 ont souvent été assimilées à la plus puissante d'entre elles, Las Huelgas de Burgos. Les chartriers de communautés ordinaires comme Cañas, Vileña ou Herce mettent toutefois en évidence des modes de fonctionnement différents de ceux du grand monastère royal et même un antagonisme essentiel. L'explication tient aux relations étroites que les institutions entretenaient avec les fondateurs et leurs descendants, membres de la très haute noblesse des ricoshombres.
Des sociétés féminines sous contrôle aristocratique
Les services rendus aux patrons
Les engagements des patrons
Les cisterciennes castillanes et l'ordre : de l'indépendance à l'assujetissement
L'autonomie des premières fondations (1160-1187)
L'assujettissement à la royauté castillane (1187-1230)
L'affirmation de l'autorité cistercienne (1230-fin XIIIe siècle)
L'économie des cisterciennes
Des temporels façonnés par les patrons
Un patrimoine de type seigneurial
Un mode de gestion non cistercien
Jusqu'à présent, les abbayes de moniales cisterciennes qui se multiplièrent en Castille à partir des années 1160 ont souvent été assimilées à la plus puissante d'entre elles, Las Huelgas de Burgos. Les chartriers de communautés ordinaires comme Cañas, Vileña ou Herce mettent toutefois en évidence des modes de fonctionnement différents de ceux du grand monastère royal et même un antagonisme essentiel. L'explication tient aux relations étroites que les institutions entretenaient avec les fondateurs et leurs descendants, membres de la très haute noblesse des ricoshombres.