L' Idée de fonds juridique commun dans l'Europe du XIXe siècle

Les modèles, les réformateurs, les réseaux
Tiphaine LE YONCOURT,Anthony MERGEY,Sylvain SOLEIL
Date de publication
4 juin 2014
Résumé
Schématiquement, on peut concevoir l'histoire de la communauté européenne de deux façons : l'une qui, des projets de Corps européen de l'abbé Saint-Pierre ou de Civitas Maxima de Wolff jusqu'aux réalisations des années cinquante (CECA, CEE), passe par l'établissement d'institutions communes ; l'autre qui, par l'héritage du ius commune et la circulation des modèles culturels, politiques et juridiques d'un pays à l'autre, passe par l'éclosion d'un fonds commun, aussi bien en droit public qu'en droit privé.La principale question qui se pose alors – et qu'explore ce colloque – est la suivante : le XIXe siècle, souvent présenté comme celui du repli sur le droit national, laisse-t-il ou non émerger un fonds juridique européen ? Autrement dit, lorsqu'ils manipulent les modèles ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
21.00 €
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Date de première publication du titre 4 juin 2014
ISBN 9782753532854
EAN-13 9782753532854
Référence 117456-53
Nombre de pages de contenu principal 364
Format 16.5 x 24 x 2.1 cm
Poids 604 g

Les réformateurs, entre nationalisme juridique et fonds juridique européen

Les réseaux de juristes, entre nationalisme juridique et fonds juridique européen

Tourner la page du nationalisme juridique ? Le temps des ambitions

Schématiquement, on peut concevoir l'histoire de la communauté européenne de deux façons : l'une qui, des projets de Corps européen de l'abbé Saint-Pierre ou de Civitas Maxima de Wolff jusqu'aux réalisations des années cinquante (CECA, CEE), passe par l'établissement d'institutions communes ; l'autre qui, par l'héritage du ius commune et la circulation des modèles culturels, politiques et juridiques d'un pays à l'autre, passe par l'éclosion d'un fonds commun, aussi bien en droit public qu'en droit privé.La principale question qui se pose alors – et qu'explore ce colloque – est la suivante : le XIXe siècle, souvent présenté comme celui du repli sur le droit national, laisse-t-il ou non émerger un fonds juridique européen ? Autrement dit, lorsqu'ils manipulent les modèles juridiques étrangers, notamment français, les réformateurs (auteurs et législateurs des principaux États d'Europe) pensent-ils " droit national " ou " fonds commun " ? Au-delà des tensions entre États, de nouveaux réseaux de juristes européens éclosent-ils ? Quel est le rôle joué par les étudiants qui circulent, par les sociétés scientifiques, par les comparatistes et les congrès internationaux ? Et quelles résonances tout cela peut-il avoir au XXe siècle, pour les comparatistes et les pères fondateurs de l'Europe ?

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