Thiaroye 1944

Histoire et mémoire d'un massacre colonial
Martin MOURRE
Date de publication
9 mars 2017
Résumé
Ce livre prend pour objet les représentations d'un massacre colonial, la répression sanglante de tirailleurs sénégalais, ces soldats ouest-africains de l'Empire français, survenue au camp de Thiaroye, à proximité de Dakar, le 1er décembre 1944. Plus de soixante-dix ans après les faits, cet événement reste un sujet de controverse historiographique. Ce qui a longtemps été considéré par l'armée française comme une mutinerie apparaît plutôt comme une tuerie organisée par les officiers coloniaux présents à Dakar. Fruit d'un long et patient travail sur les archives de ce drame, cet ouvrage retrace les réappropriations passées et actuelles de cet événement au Sénégal, à travers diverses temporalités permettant de lire la trajectoire de la nation sénégalaise postcoloniale en su ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
20.00 €
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Date de première publication du titre 9 mars 2017
ISBN 9782753553453
EAN-13 9782753553453
Référence 121343-53
Nombre de pages de contenu principal 248
Format 15.5 x 24 x 2 cm
Poids 402 g

Préface d'Elikia M'Bokolo

 

  • Au nom des pères
  • Un crime de guerre ?
  • La mémoire vive
  • Chroniques du souvenir avant l'indépendance : de Dimbokro à Protet
  • Le Rouge et le Noir
  • Mémoires collectées et mémoire collective

 

Postface de Bob W. White

Ce livre prend pour objet les représentations d'un massacre colonial, la répression sanglante de tirailleurs sénégalais, ces soldats ouest-africains de l'Empire français, survenue au camp de Thiaroye, à proximité de Dakar, le 1er décembre 1944. Plus de soixante-dix ans après les faits, cet événement reste un sujet de controverse historiographique. Ce qui a longtemps été considéré par l'armée française comme une mutinerie apparaît plutôt comme une tuerie organisée par les officiers coloniaux présents à Dakar. Fruit d'un long et patient travail sur les archives de ce drame, cet ouvrage retrace les réappropriations passées et actuelles de cet événement au Sénégal, à travers diverses temporalités permettant de lire la trajectoire de la nation sénégalaise postcoloniale en suivant la mobilisation d'imaginaires historiques. Aujourd'hui, au Sénégal, les représentations attachées à l'événement du 1er décembre 1944 apparaissent comme un des paradigmes de la mémoire coloniale. Décrire ces usages du passé sur plusieurs décennies permet alors d'envisager l'articulation entre des mémoires dominantes – officielles ou non –, des formes particulières de rappel du passé et le rôle de ce passé dans certaines dynamiques identitaires.

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