L'extrême est indissociable du débordement. Spatial, il obéit à un élan centrifuge : il se fait alors frontière, limite, se donnant parfois des airs de " bout du monde ". Temporel, il dit l'émergence et la chute, l'instant ultime du basculement dans un autre jour, dans un autre monde. Mais l'extrême c'est aussi l'excès sous toutes ses formes, tout ce qui s'éloigne de cette mediocritas aurea vantée par le poète : violence et déviance des comportements humains, espaces voués moins à libérer qu'à dérouter, climat implacable, tous ces traits composent une " parade sauvage " dont les écrivains québécois et canadiens anglais semblent détenir la clef.
L'extrême est indissociable du débordement. Spatial, il obéit à un élan centrifuge : il se fait alors frontière, limite, se donnant parfois des airs de " bout du monde ". Temporel, il dit l'émergence et la chute, l'instant ultime du basculement dans un autre jour, dans un autre monde. Mais l'extrême c'est aussi l'excès sous toutes ses formes, tout ce qui s'éloigne de cette mediocritas aurea vantée par le poète : violence et déviance des comportements humains, espaces voués moins à libérer qu'à dérouter, climat implacable, tous ces traits composent une " parade sauvage " dont les écrivains québécois et canadiens anglais semblent détenir la clef.