Patrimoine et devoir d'oubli

Date de publication
10 février 2011
Résumé
Le devoir d'oubli, une notion qui ne peut manquer de provoquer. Le risque est d'y voir un manque de respect pour le passé et ses représentations. Pourtant le devoir d'oubli reflète d'abord une réalité, celle de l'effacement dans le temps. Tout ne peut être gardé. Il est impossible de se souvenir de tout. La conservation à tout prix n'est pas souhaitable ; elle est économiquement impossible et sociologiquement absurde. Pour Nietzsche dans son livre Seconde considération inactuelle, ce devoir correspond au besoin de "fixer la limite où il devient nécessaire que le passé s'oublie pour ne pas enterrer le présent". Perte de documents, disparition de vestiges, transformation du territoire, autant de faits pour souligner ce devoir d'oubli qui suppose de s'engager dans un choix ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
15.00 €
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Date de première publication du titre 10 février 2011
ISBN 9782867816994
EAN-13 9782867816994
Référence 113317-20
Nombre de pages de contenu principal 150
Format 16 x 24 x .9 cm
Poids 256 g


GRELLOIS Christian : PRÉFACE
MARTRES Jean-Louis — LE DEVOIR D'OUBLI
FALL Alioune — L'AFRIQUE ET LE DEVOIR D'OUBLI
GRANDENER Audrey — PATRIMOINE ET DESTRUCTION INTENTIONNELLE
LA DESTRUCTION DU PATRIMOINE EST NÉCESSAIRE
SAM-SIMENOT Annelies — LA RESTITUTION DES ŒUVRES D'ART SPOLIÉES
PENDANT LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE : LE DROIT A L'OUBLI RATTRAPÉ
PAR LE DEVOIR DE MÉMOIRE
BOITUZAT Alain — DROIT A L'OUBLI ET DROIT DE L'URBANISME
AUDRERIE Dominique — DÉMOLIR : DROIT OU OBLIGATION
SEMPE Laurent — DE MAURICE HALBWACHS AUX NEUROSCIENCES :
EFFET DU STOCK COGNITIF SUR LA " TENSION " IMAGINAIRE POUR
UNE DESTINATION TOURISTIQUE
ETCHECHOURY Maïté — L'ÉVALUATION DANS LES ARCHIVES,
TRIS ET ELIMINATIONS
COSTANTINI Frédérique — L'ÉGLISE SAINT-ETIENNE ET L'EVOLUTION
DU PARCELLAIRE DE LA CITÉ EPISCOPALE DE PERIGUEUX
SELOUDRE Jean-Paul — ENTRE MÉMOIRE ET OUBLI. PORTRAIT
DE L'ARTISTE EN HEROS (JEAN-BAPTISTE DESHAYS,1721-1765)
MARTIN Gilles — EXPOSITION PHOTOS

Le devoir d'oubli, une notion qui ne peut manquer de provoquer. Le risque est d'y voir un manque de respect pour le passé et ses représentations. Pourtant le devoir d'oubli reflète d'abord une réalité, celle de l'effacement dans le temps. Tout ne peut être gardé. Il est impossible de se souvenir de tout. La conservation à tout prix n'est pas souhaitable ; elle est économiquement impossible et sociologiquement absurde. Pour Nietzsche dans son livre Seconde considération inactuelle, ce devoir correspond au besoin de "fixer la limite où il devient nécessaire que le passé s'oublie pour ne pas enterrer le présent". Perte de documents, disparition de vestiges, transformation du territoire, autant de faits pour souligner ce devoir d'oubli qui suppose de s'engager dans un choix volontaire de conservation qualitative. Mais un oubli pour combien de temps ? Des universitaires et des praticiens apportent leurs réflexions et leurs expériences.

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