À l'issue du premier tome du Pouvoir en chantant, consacré à la Chine contemporaine, l'hypothèse était formulée qu'il pouvait exister une certaine continuité historique entre l'ancienne Chine et la Chine contemporaine concernant la musique et ses institutions.Afin de valider ou d'infirmer cette hypothèse, l'auteur s'appuie sur une démarche pluridisciplinaire mêlant la philosophie, l'anthropologie et l'acoustique. Elle livre ainsi au lecteur la traduction d'un traité confucéen du 2e siècle av. J.-C. consacré à la musique, qui permet d'appréhender la place de celle-ci dans la pensée de la Chine ancienne. Elle cherche également dans les annales historiques les mentions ayant trait à la musique et aux institutions musicales, avant d'illustrer par quelques exemples la réalit ...
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Première partie — Un rescrit ancien sur la musique
Chapitre premier — Le Yueji : un traité " a-musical " 1. L'idéologie confucéenne : l'argument des Notes sur la Musique 2. Notes sur la Musique 3. L'analyse des Notes sur la Musique
Deuxième partie — Du symbole politique aux institutions musicales d'État
Chapitre II — Histoire du yuefu des Han 1. Les origines du yuefu 2. Organisation du yuefu 3. Fonctions du yuefu Chapitre III — Les différentes institutions musicales d'État au fil des dynasties annexe au chapitre III
Troisième partie — Le travail musical effectué dans les institutions d'État
Chapitre IV — Du tube de bambou à l'emblème politique 1. Les étalons sonores 2. Recherches acoustiques sur les étalons pendant la période impériale chinoise 3. Tubes et rites Chapitre V — Quelques témoignages anciens de musiques transformées 1. Le premier recueil de chants collectés, le Shijing ?? 2. Mohedoule et la musique militaire à l'époque des Han
Conclusion
À l'issue du premier tome du Pouvoir en chantant, consacré à la Chine contemporaine, l'hypothèse était formulée qu'il pouvait exister une certaine continuité historique entre l'ancienne Chine et la Chine contemporaine concernant la musique et ses institutions.Afin de valider ou d'infirmer cette hypothèse, l'auteur s'appuie sur une démarche pluridisciplinaire mêlant la philosophie, l'anthropologie et l'acoustique. Elle livre ainsi au lecteur la traduction d'un traité confucéen du 2e siècle av. J.-C. consacré à la musique, qui permet d'appréhender la place de celle-ci dans la pensée de la Chine ancienne. Elle cherche également dans les annales historiques les mentions ayant trait à la musique et aux institutions musicales, avant d'illustrer par quelques exemples la réalité du travail musical dont était chargées lesdites institutions : élaboration de la musique impériale, travail préparatoire de la musique rituelle, organisation des collectes musicales, modification des étalons sonores, réglage des instruments...Fort de ses deux tomes, Le pouvoir en chantant met clairement en évidence la place et le rôle tenus par les affaires musicales au sein de l'organisation politique globale de l'État chinois tant impérial que communiste.