Certains courants de pensée, principalement en Amérique du Nord, défendent la thèse selon laquelle la nature, par elle-même, aurait des droits.Il convient donc de se demander s'il est possible d'inscrire cette perspective dans le cadre juridique et philosophique qui nous a été légué par l'histoire moderne des pratiques et des théorisations du droit.En analysant les deux concepts de sujet de droit et d'objet de droit, les contributions rassemblées dans ce volume s'interrogent à la fois sur le sens et la portée philosophiques de l'humanisme juridique et sur la validité des théories qui accordent une place aux " droits " des animaux et de la nature.
Certains courants de pensée, principalement en Amérique du Nord, défendent la thèse selon laquelle la nature, par elle-même, aurait des droits.Il convient donc de se demander s'il est possible d'inscrire cette perspective dans le cadre juridique et philosophique qui nous a été légué par l'histoire moderne des pratiques et des théorisations du droit.En analysant les deux concepts de sujet de droit et d'objet de droit, les contributions rassemblées dans ce volume s'interrogent à la fois sur le sens et la portée philosophiques de l'humanisme juridique et sur la validité des théories qui accordent une place aux " droits " des animaux et de la nature.