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Un pédagogue à l'origine de l'école actuelle

Le Père Grégoire Girard (1765-1850). Textes essentiels et biographie
Pierre-Philippe BUGNARD,Mariano DELGADO,Fritz OSER,Francis PYTHON
Collection
Textuelles
Editeur
Editions Alphil
Date de publication
30 novembre 2016
Résumé
30 juin 1819. La ville de Fribourg inaugure sa nouvelle école… « publique ». Le préfet des écoles, le Père Grégoire Girard (1765-1850), l'a conçue comme un véritable palais scolaire où se côtoient rejetons patriciens et petits va-nu-pieds. On accourt de toute l’Europe admirer le spectacle de classes à cent élèves progressant à leur rythme, apprenant sans châtiment, sans note, sous l’égide de jurys d’enfants. Quatre ans plus tard, à l’instigation de l’Évêque, le Grand Conseil interdit la méthode girardine. Le cordelier démissionne et quitte la ville. Ses adversaires ont été jusqu’à profaner la tombe de sa mère, coupable de l’hérésie de son fils…Pour les 250 ans de la naissance du célèbre cordelier fribourgeois, quatre professeurs de l’Université de Fribourg proposent au ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
22.00 €
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Actuellement Indisponible
Crédit
Date de première publication du titre 2016
ISBN 978289301034
EAN-13 978289301034
Référence 3065
Nombre de pages de contenu principal
Format 15.2 x 22 x 2.1 cm
Poids 464 g

Table des matières

Avant-propos

A. Éducation publique

1. L'instruction des choses les plus communes

2. Est-il bon que le peuple soit instruit

3. Le développement des facultés intellectuellesde l'enfant

4. Projet d’éducation publique

5. Projet de système éducatif

B. Méthodes

6. La méthode graduée-mutuelle expliquée par une gravure

7. Les modes d’enseignement

8. Une didactique de branche pionnière : la géographie

9. Local et matériel de l’école

10. Règlement des écoles

C. La langue maternelle

11. La langue : Girard juge de Pestalozzi

12. La mère éducatrice : Girard contre Pestalozzi

13. Du jargon à la langue par la Grammaire des campagnes

14. Dépasser l’idiome

D. Émancipations

15. Instruire les pauvres

16. L’éducation des filles

17. Motiver plutôt que châtier

18. La discipline par le { jury d’enfants }

19. Reculer, non pas redoubler

E. Éducations religieuse, morale, philosophique

20. L’enseignement religieux

21. L’universalité de l’amour chrétien

22. Christianisme et éducation à la paix

23. Le christianisme, une école pour le genre humain

24. Cultiver la morale par la langue maternelle

25. Des Évangiles aux Raisons de Kant

26. Philosophie et physique

Biographie

Girard, pédagogue de la modernité

Enfance et formation

L’idée d’éducation publique et populaire

Girard juge de Pestalozzi

Enseigner à tous ce qui n’est enseigné qu’à quelques-uns

Éradiquer les châtiments corporels

Une pédagogie moderne

pour une République d’Ancien Régime

Une architecture au service de la pédagogie

Les murs de l’école, { le local }

Principe des cours gradués pour les écoles des campagnes

Fribourg centre d’un tourisme pédagogique

Un religieux libéral pris dans la réaction

Le renversement de l’hérétique

De l’exil à la gloire

La culture par la langue maternelle

L’essaimage des girardines :

apogée et déclin de l’enseignement mutuel

La méthode de lecture { protestante } d’un cordelier

L’école mutuelle vaudoise sans Pestalozzi, avec Girard

Du culte de la personnalité au culte du souvenir

Girard dans les sources et la littérature

Girard en prospective

Père Grégoire Girard (1765-1850) – Repères biographiques

Père Grégoire Girard (1765-1850) – Repères bibliographiques

OEuvres de Girard citées dans l’anthologie (par ordre chronologique)

Autres publications importantes de Girard (par ordre chronologique)

Présentation des textes

30 juin 1819. La ville de Fribourg inaugure sa nouvelle école… « publique ». Le préfet des écoles, le Père Grégoire Girard (1765-1850), l'a conçue comme un véritable palais scolaire où se côtoient rejetons patriciens et petits va-nu-pieds. On accourt de toute l’Europe admirer le spectacle de classes à cent élèves progressant à leur rythme, apprenant sans châtiment, sans note, sous l’égide de jurys d’enfants. Quatre ans plus tard, à l’instigation de l’Évêque, le Grand Conseil interdit la méthode girardine. Le cordelier démissionne et quitte la ville. Ses adversaires ont été jusqu’à profaner la tombe de sa mère, coupable de l’hérésie de son fils…Pour les 250 ans de la naissance du célèbre cordelier fribourgeois, quatre professeurs de l’Université de Fribourg proposent au public une anthologie commentée de textes girardins essentiels, complétée d’une biographie. De quoi découvrir les arcanes d’une méthode universelle et les soubresauts d’une vie mouvementée.On lira ainsi comment, dès 1799, Girard rédigeait pour la République helvétique un Projet d’éducation publique formé d’un « institut à trois écoles » préfigurant l’école en trois degrés successifs pour tous des systèmes éducatifs européens contemporains.Comment sa célèbre Grammaire des campagnes donnera un Cours de langue publié à Paris, couronné par l’Académie française, repris sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire.Comment aussi, en modèle des instituteurs protestants tant romands qu’alémaniques, qui le préfèrent à Pestalozzi, Girard a produit une oeuvre pédagogique, philosophique et théologique des plus significatives dans l’histoire de l’éducation. Il figure aujourd’hui dans l’anthologie des pédagogues du monde entier comme « pédagogue de la modernité », aux côtés de Tolstoï et de Korczak.

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