Dans les années 1980, l'identité francophone en Ontario, toujours fragilisée par le passé, est plus que jamais marquée par les tensions qui régissent alors les rapports entre Ottawa et Québec, entre Trudeau et Lévêque. Vingt ans plus tard, le climat général s'est apaisé et les mesures prises par le gouvernement provincial ontarien ont rassuré les francophones de l'ouest qui semblent d'ailleurs se fondre dans une identité canadienne moins clivée et un bilinguisme de mieux en mieux admis, voire acquis. On remarque en même temps que les institutions francophones n'ont jamais été aussi dynamiques et aussi reconnaissables. Comment comprendre ce paradoxe si ce n'est en redéfinissant la francophonie ? Qui assure la francophonie à Toronto ? Les auteurs, qui depuis plus de ving ...
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Dans les années 1980, l'identité francophone en Ontario, toujours fragilisée par le passé, est plus que jamais marquée par les tensions qui régissent alors les rapports entre Ottawa et Québec, entre Trudeau et Lévêque. Vingt ans plus tard, le climat général s'est apaisé et les mesures prises par le gouvernement provincial ontarien ont rassuré les francophones de l'ouest qui semblent d'ailleurs se fondre dans une identité canadienne moins clivée et un bilinguisme de mieux en mieux admis, voire acquis. On remarque en même temps que les institutions francophones n'ont jamais été aussi dynamiques et aussi reconnaissables. Comment comprendre ce paradoxe si ce n'est en redéfinissant la francophonie ? Qui assure la francophonie à Toronto ? Les auteurs, qui depuis plus de vingt ans étudient cet aspect de la vie sociale canadienne, apportent par l'ouvrage un regard renouvelé sur le phénomène francophone.