Utopie et Tyrannie

Repenser l'histoire du socialisme européen. Voyage dans les archives Halévy
Michele BATTINI
Collection
Italica
Date de publication
15 octobre 2017
Résumé
Selon les néolibéraux, l'utopie mène à la tyrannie, et toute législation sociale est l'ennemie de la liberté. De Hayek à Furet en passant par Aron, ils se sont souvent référés à Élie Halévy et à ses travaux. Or les "Papiers Halévy" déposés à la bibliothèque de l'École normale supérieure permettent de montrer que l'auteur de L'Ère des tyrannies n'a, lui, jamais exclu la possibilité d'associer le socialisme et la liberté. Ils fournissent ainsi les pistes d'une exploration aux sources du mouvement ouvrier, mettant en lumière l'opposition entre un autoritarisme nostalgique des corporations, proche de Bonald, et la volonté d'étendre les libertés des modernes jusque dans le domaine du travail. Ils permettent de reparcourir les œuvres de John Stuart Mill, Saint- Simon, Marx, P ... Lire la suite
FORMAT
Couverture plastifiée
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Date de première publication du titre 15 octobre 2017
ISBN 9782728805754
EAN-13 9782728805754
Référence 122262-75
Nombre de pages de contenu principal 316
Format 15 x 21 x 1.6 cm
Poids 414 g

Prologue – Utopie et tyrannie 

Chapitre 1 – Friedrich von Hayek, ou le mirage de la justice sociale

Chapitre 2 – Élie Halévy et l'histoire du socialisme européen

Chapitre 3 – Le socialisme comme " réaction ". Le paradigme saint-simonien

Chapitre 4 – Le bon usage de l'utopie

Chapitre 5 – Comment fonctionne la société et comment naît la tyrannie

Index des noms

Selon les néolibéraux, l'utopie mène à la tyrannie, et toute législation sociale est l'ennemie de la liberté. De Hayek à Furet en passant par Aron, ils se sont souvent référés à Élie Halévy et à ses travaux. Or les "Papiers Halévy" déposés à la bibliothèque de l'École normale supérieure permettent de montrer que l'auteur de L'Ère des tyrannies n'a, lui, jamais exclu la possibilité d'associer le socialisme et la liberté. Ils fournissent ainsi les pistes d'une exploration aux sources du mouvement ouvrier, mettant en lumière l'opposition entre un autoritarisme nostalgique des corporations, proche de Bonald, et la volonté d'étendre les libertés des modernes jusque dans le domaine du travail. Ils permettent de reparcourir les œuvres de John Stuart Mill, Saint- Simon, Marx, Proudhon, de confronter le souci de justice sociale à la pensée de Mauss ou de Polanyi, de renvoyer aux lectures de Machiavel et de Rousseau, à Tocqueville et à Arendt, ainsi qu'à la réflexion des classiques – à commencer par Xénophon – sur la nature de la tyrannie.

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